Plus de 72h après le séisme, les espoirs de retrouver de derniers survivants dans les décombres est désormais presque nul. Sur place, les secouristes ont continué à extraire de nouveaux corps dans la nuit.
Samedi, l'un des 387 blessés a succombé, portant à 291 le nombre de décès. Désormais, dans un va-et-vient incessant de secouristes et des volutes de poussière, les secouristes ont commencé à déblayer les décombres avec des pelleteuses. Les décombres offrent "très peu de caches de survie", explique Bastien Bizieux, responsable d'une brigade française d'intervention spéciale qui espère néanmoins retrouver des survivants dans la "zone rouge" d'Amatrice.
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La brigade n'en est pas à son premier tremblement de terre. En 2010 en Haïti, ses hommes avaient participé au sauvetage de la petite Darlène Etienne, 14 jours après le séisme dévastateur. "Apparemment il y a des bruits sous les décombres, on sait pas trop ce que c'est (...). Il y a encore de l'espoir", assure le chef d'équipe. Même si à Amatrice, les décombres offrent "très peu de caches de survie".
Pendant tout ce temps, la terre continue de trembler : plus de 1.300 répliques ont été enregistrées depuis mercredi, dont encore une de magnitude 4 samedi à l'aube. A chaque secousse, un nouveau mur s'écroule, un autre se fissure, et les petites routes deviennent de moins en moins praticables, au risque de laisser des villages et des hameaux complètement isolés.
Au total, 238 personnes ont été sorties vivantes des décombres depuis le séisme mercredi, 215 par la protection civile et 23 par les secours alpins. Mais aucun survivant récent n’a été signalé.