Alors que le bilan humain du séisme qui a détruit mercredi au moins trois villages ne cesse d’augmenter, la police italienne a fait savoir qu'elle avait mis en place un dispositif pour éviter les «chacals».
C’est le nom donné en Italie aux pilleurs de maisons vidées de leurs habitants après des catastrophes naturelles ou des évacuations forcées. La direction provinciale de la police d’Ascoli a ainsi envoyé mercredi en fin de journée une centaine de soldats qui ont patrouillé toute la nuit dans les villes d’Arquata et Pescara Tronto, mais aussi dans des villages isolés.
A lire aussi : Séisme en Italie : 247 morts, les recherches continuent
En effet, plusieurs habitants ont signalé ces dernières heures des présences suspectes dans le voisinage des maisons abandonnées par leurs habitants après les secousses sismiques qui se succèdent depuis la nuit dernière.
L’Italie étant un musée à ciel ouvert, les autorités s’inquiètent également du sort du patrimoine local. Le secrétaire général du ministère du Patrimoine et de la Culture a indiqué avoir mobilisé la police du patrimoine culturel «pour éviter que se produisent des phénomènes de spéculation», notamment dans les édifices religieux. Il craint que de nombreux objets d’arts, peintures, lustres ou ostensoirs se retrouvent sur le marché noir.