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Affaire Ghostbusters : le troll raciste Milo Yiannopoulos banni de Twitter

L’autoproclamé «méchant le plus fabuleux du Web» n'a plus droit de cité sur Twitter. [Capture d'écran YouTube / @MiloYiannopoulos]

Troll invétéré, habitué des propos haineux, le controversé journaliste britannique d’origine grecque Milo Yiannopoulos a été banni à vie de Twitter mardi. Ce sont ses derniers messages racistes et misogynes à l’encontre de l’actrice de Ghostbusters Leslie Jones qui ont conduit à cette décision radicale.

Editorialiste pour le site américain ultra-conservateur Breitbart, qui soutient Donald Trump et que Yiannopoulos appelle «daddy» («papa»), l’autoproclamé «méchant le plus fabuleux du Web», s’était forgé sur le réseau social à l’oiseau bleu sous le pseudonyme @Nero, une réputation de troll de compétition.

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N’hésitant pas – entre autres - à qualifier le féminisme de «cancer» ou à déclarer que la culture du viol est une «fantaisie», Milo Yiannopoulos s’est dernièrement attaqué à l’actrice afro-américaine Leslie Jones. Aux côtés de Melissa McCarthy, Kristen Wiig et Kate McKinnon, cette dernière tient l’un des premiers rôles dans le remake du film mythique de 1984 Ghostbusters / SOS Fantômes.

Une pluie de tweets racistes et sexistes

A l'occasion de la sortie du film, elle a été l'objet d'attaques haineuses, sexistes et racistes sur les réseaux sociaux. Un lynchage virtuel et gratuit directement mené par Yiannopoulos. L’actrice a reçu tellement d’images et de commentaires misogynes ou racistes à l’appel de ce dernier, allant jusqu’à la comparer à un homme, qu’elle a décidé mardi de quitter Twitter «le cœur lourd»

En bannissant à vie Milo Yiannopoulos, Twitter a expliqué que «les gens doivent pouvoir exprimer leurs opinions et croyances (sur Twitter) mais que personne ne mérite d’être la cible de tels abus en ligne. Nos règles interdisent l’incitation ou la pratique du harcèlement».

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Tour de vis chez Twitter

Un bannissement qui d’après le site internet américain dédié aux nouvelles technologies Re/Code, prouve que Twitter a débuté un véritable tour de vis pour sanctionner les auteurs de propos haineux. Le réseau social a d'ailleurs annoncé investir massivement dans de nouveaux outils pour intervenir plus rapidement. 

Quant à Milo Yiannopoulos, il a confié à Breitbart, qu’il trouvait «lâche», la décision de Twitter, qualifiant le réseau social de «no-go zone pour les conservateurs, où les terroristes musulmans et les extrémistes du mouvement ‘Black Lives Matter’ qui eux ne sont pas embêtés».

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