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Des milliers de Bruxellois dans les rues en hommage aux victimes des attentats

La foule semblait bien en deça des 15 000 participants escomptés par les organisateurs. [PATRIK STOLLARZ / AFP]

Quelque 7 000 personnes rendaient hommage dimanche dans les rues de Bruxelles aux 32 morts des attentats du 22 mars, lors d'"une marche contre la terreur et la haine" à l'appel d'un collectif d'organisations citoyennes, selon la police locale.

Le cortège principal s'est lancé peu après 14H00 (12H00 GMT) de la Gare du Nord avant d'être rejoint par un autre parti de la commune sensible de Molenbeek, fort d'un millier de marcheurs, et de prendre la direction du centre-ville. En milieu d'après-midi, la foule semblait cependant bien en deça des 15 000 participants escomptés par les organisateurs, selon les médias belges.

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"Quand des concitoyens, civils, sans aucune défense, sont abattus lâchement, c'est tous les citoyens qui doivent se lever pour exprimer leur dégoût et leur solidarité", a déclaré Hassan Bousetta, un élu socialiste de Liège (est) à la tête d'une des associations organisatrices. "C'est d'abord un recueillement, un message de compassion envers les victimes et un moment de communion citoyenne", a-t-il ajouté.

En tête du cortège, une banderole proclamait #tousensemble contre la haine et la terreur, en français et néerlandais. Puis suivait un camion de pompiers, girophares allumés, pour symboliser le rôle important des secouristes, selon le porte-parole des pompiers, Pierre Meys. Les premiers rangs du cortège étaient réservés aux familles des victimes, suivies par les représentants des différentes communautés religieuses.

Une douzaine de membres d'une association de dialogue interreligieux portaient une grande banderole sur laquelle était écrit "Together in peace" avec des dessins de colombes. Des représentants de tous les cultes étaient très visibles, en particulier musulmans avec le slogan "L'amour est ma religion et ma foi". Egalement présent, à titre personnel, le ministre de la Justice Koen Geens, un chrétien-démocrate flamand.

Le défilé - multiculturel, oecuménique et largement silencieux - devait se conclure en fin d'après-midi Place Fontainas par des prises de parole de proches de victimes, de secouristes et d'employés de l'aéroport de Bruxelles, frappé par un double attentat suicide. Cette manifestation, issue d'une initiative citoyenne relayée par plus d'une centaine d'associations, devait initialement se tenir le 27 mars, cinq jours après les attentats. Mais elle avait été annulée, les autorités craignant alors pour la sécurité des participants. Après la marche, le Premier ministre Charles Michel doit recevoir des organisateurs et des familles de victimes.
 

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