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Crise des réfugiés syriens : un accueil mal réparti

Des réfugiés accueillis par le Premier ministre d'Islande, un des rares pays à accepter un quota supérieur à ce que recommande Oxfam. Des réfugiés accueillis par le Premier ministre d'Islande, un des rares pays à accepter un quota supérieur à ce que recommande Oxfam.[HARALDUR GUDJONSSON / AFP]

Seuls 67 100 réfugiés syriens ont été réinstallés, soit admis légalement sur le territoire pour une longue durée, dans des pays riches, selon un rapport publié par Oxfam ce mardi 29 mars.

Ce chiffre correspond à 1,39 % des 4,8 millions de personnes ayant fui la guerre civile. La France surtout est pointée du doigt. Elle ne s’est pour l’instant engagée à prendre que 1 000 réfugiés, quand l’association estime qu’elle devrait en recevoir 26 000 compte tenu de sa situation économique. Un reproche du même ordre est formulé à l'égard des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, eux aussi accusés d'accueillir en dessous de leurs capacités. 

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Seuls le Canada, l’Allemagne et la Norvège ont fait plus que ce qu’ils étaient censés faire, selon les critères de l’ONG britannique. L’Australie, la Finlande, l’Islande, la Suède et la Nouvelle-Zélande ont aussi annoncé accueillir plus de Syriens que leur part. 

Une conférence internationale se tient aujourd’hui à Genève sous l’égide de l’ONU, avec l’objectif de «partager la responsabilité globale» liée à cette crise migratoire. Oxfam compte profiter de cette occasion pour appeler les Etats à accueillir au moins 10 % du total des réfugiés syriens. 

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