Le candidat à l'investiture républicaine pour la présidentielle américaine, Donald Trump, a estimé mardi sur CNN que les attentats de Bruxelles auraient pu être évités si les autorités belges avaient utilisé la torture pour faire parler Salah Abdeslam.
Selon le milliardaire, Salah Abdeslam était au courant des projets d'attentats dans la capitale belge et aurait tout révélé s'il avait été torturé. «S'il avait parlé vous n'auriez pas eu d'explosions - tous ces gens morts et blessés, parce qu'il était probablement au courant de ce qui allait se passer», a déclaré Donald Trump. «Nous devons être intelligents, a-t-il aussi estimé. Je veux dire, c'est difficile à croire. Nous n'avons pas le droit d'utiliser le waterboarding (la technique de torture consistant à simuler une noyade, ndlr). Ecoutez, ce n'est pas quelque chose de sympa, mais c'est la forme de torture minimale qui existe».
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Donald Trump favorable à des formes de tortures bien pires que le waterboarding
Donald Trump a affirmé que s'il était élu président des Etats-Unis, il autoriserait non seulement le waterboarding, mais aussi «des formes de tortures bien pires». «Nous devons changer nos lois et nous devons être en mesure de combattre (les terroristes) sur une base équitable», Daesh traitant ses prisonniers de manière brutale, a-t-il ajouté. Par le passé, Donald Trump s'était déja prononcé à plusieurs reprises en faveur de la torture, estimant que «cela fonctionne». «Le waterboarding, évidemment, c'est mal. Mais ce n'est pas pire que de trancher des têtes», avait-il lancé.
Selon un rapport publié par la commission du Sénat américain publié en décembre 2014, la torture pratiquée par la CIA après le 11-Septembre n'a pas permis d'obtenir des informations crédibles, et de manière générale a entraîné davantage d'effets négatifs que de bénéfices.