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Après avoir violé une jeune fille de 17 ans, ils évitent la prison en payant

La révélation de cet accord a provoqué la colère des internautes. [CC / tommyvos / Flickr]

Trois Australiens qui avaient reconnu le viol d’une touriste norvégienne âgée de 17 ans lors de vacances à Split en Croatie, ont échappé à un procès et à une peine de 15 ans de prison en payant 30.000 dollars (26.000 euros environ) à leur victime.

Les faits sont survenus en juillet dernier dans un bar de la région de la station balnéaire croate. L’un des trois hommes avait emmené la victime dans les toilettes où ses deux amis les avaient rejoints. La jeune fille avait alors été agressée sexuellement par les trois individus. Après avoir réussi à leur échapper, elle avait prévenu la police.

Les trois hommes, âgés de 23 ans pour deux d’entre eux et de 21 ans pour le dernier, avaient été arrêtés et les autorités croates avaient saisi leurs passeports afin de s’assurer qu’ils ne quittent le pays et échappent à un procès.

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Lors des interrogatoires, deux d’entre eux avaient déclaré avoir eu des relations sexuelles consenties avec la jeune fille tandis que le troisième avait nié toute relation. Mais les preuves médico-légales relevées sur les vêtements de la victime ont démontré qu’il y avait bien eu viol impliquant les trois Australiens, rapporte le Herald Sun.

Le procès était initialement fixé au lundi 1er février mais leur avocat avait passé entre-temps un accord avec le procureur et la défense. Selon cet accord, les trois hommes ont reconnu le viol et accepté de payer 30.000 dollars à la victime. La justice les a condamnés à un an de prison mais aussitôt prononcée la peine a été réduite à un sursis de cinq ans. Selon la presse australienne, les trois hommes, qui sont rentrés à Melbourne fin janvier, ont fêté leur retour sur les réseaux sociaux.

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Sur ces mêmes réseaux, la révélation de cet accord a suscité l’indignation des internautes. 

«On peut donc s'en sortir si on a les moyens ?»

«Payer pour qu'une victime de viol se taise ? La police australienne prendra-t-elle le relais ?»

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