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Daesh a édicté une fatwa sur les esclaves sexuelles

Le chef de Daesh, Abu Bakr al-Baghdadi. [AL-FURQAN MEDIA / AFP]

Daesh a émis une fatwa sur les esclaves sexuelles présentes dans l'Etat Islamique. Celle-ci contient une série de règles extrêmement précises sur la façon dont leurs "maîtres" doivent les traiter.

Découvert lors d'une opération des Forces spéciales américaines contre un haut responsable de Daesh en Syrie, en mai dernier, le document contenant ces lois est destiné à réguler le système d'esclavage mis en place par l'organisation terroriste. Parmi les règles édictées, on trouve entre autres l'interdiction pour un père et son fils d'avoir des rapports sexuels avec la même esclave. Un "maître" ne peux pas non plus avoir de rapports avec deux soeurs.

Le sexe avec des esclaves est également prohibé lorsque ces dernières ont leurs règles ou lorsqu'elles sont enceintes. Le sexe anal, ainsi que l'avortement d'esclaves enceintes, est aussi interdit. La propriété est, de la même manière, strictement règlementée. Si deux membres de Daesh possèdent une esclave en co-propriété, ils n'ont ainsi pas le droit d'avoir de rapports avec celle-ci. De manière assez étrange, vu le sort réservé aux femmes esclaves, le texte recommande aussi de traiter celles-ci avec gentillesse, ou encore de ne pas leur demander d'accomplir des tâches impossibles pour elles.

Un trafic à grande échelle

En août dernier, Daesh avait déja publié une liste de prix pour les esclaves. En moyenne, les enfants âgés de 1 à 9 ans sont vendus pour l'équivalent de 150 euros, les adolescentes pour 110 euros, alors que les femmes dépassant les 20 ans ne valent plus grand chose aux yeux des jihadistes.

Daesh a mis en place un trafic d'esclaves sexuelles à grande échelle, en tirant un bénéfice important. Des milliers de femmes, notamment dans les régions tombées aux mains de l'organisation, sont ainsi condamnées à servir d'objets sexuels aux combattants. Ces derniers justifient ces pratiques par des interprétations biaisées de l'Islam, affirmant notamment qu'il était autorisé de violer une incroyante.

 

 

 

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