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Présidentielle américaine : les phrases cultes de Donald Trump

Religion, immigration, port d'armes : Donald Trump n'a pas de sujets tabous.[SCOTT OLSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

La dernière sortie de Donald Trump n'est qu'un des nombreux écarts de langage dont le favori pour la primaire républicaine, aux Etats-Unis, a été l'auteur ces derniers mois. Petit florilège des phrases chocs du milliardaire.

A propos des musulmans

Le 19 novembre dernier, à Newton, dans l'Iowa, un journaliste demande à Donald Trump s'il est favorable à l'inscription des musulmans sur des registres. Ce a quoi il répond : «Il faut qu'ils le soient, [...] Il faut beaucoup de systèmes, au-delà des bases de données». 

Plus tard, le 7 décembre à Mount Pleasant, en Caroline du Sud, il ajoute : «Ces gens croient au jihad. Ils ne veulent pas de notre système. Nous devons être ferme, intelligents et vigilants, et nous devons nous intéresser aux mosquées.» 

A propos de Barack Obama

Hors de question pour Donald Trump de défendre le locataire de la Maison Blanche. La preuve le 19 septembre dernier. Alors qu'un partisan affirme que Barack Obama est musulman et non-Américain, le candidat républicain rétorque sur Twitter : «Suis-je moralement obligé de défendre le président chaque fois que quelqu'un dit quelque chose de mal ou de polémique sur lui ? Je ne le pense pas».  

A propos de Paris

Fervent défenseur du port d'armes à feu, il ne manque pas de donner son point de vue sur la question au lendemain des attentats de Paris. Le 14 novembre, à Beaumont, au Texas, il avance : «Regardez Paris, avec les lois sur le port d'armes les plus restrictives du monde, personne n'avait d'armes sauf les méchants. On peut dire ce qu'on veut, s'ils avaient eu des armes, si nos gens étaient armés, s'ils avaient le droit de porter des armes, la situation aurait été très, très différente». 

Depuis, Donald Trump a recentré son discours sur certains quartiers de Paris. Comme le 8 décembre sur la chaîne CNN : «Il y a des zones dans Paris qui ont été radicalisées et où la police refuse d'entrer. J'ai des amis à Paris. Ils veulent partir, ils sont pétrifiés». 

A propos des Mexicains 

Autre sujet fétiche, l'immigration. Et notamment celle issue du Mexique voisin. Le 16 juin dernier à New York, Trump constate ainsi : «Lorsque le Mexique envoie ses gens, ils n'envoient pas leurs meilleurs éléments. Ils n'envoient pas des gens comme vous. Ils envoient des gens qui ont beaucoup de problèmes. Ils apportent de la drogue, ils apportent de la délinquance, ce sont des violeurs. Et certains, je suppose, sont des gens bien». 

A propos des autres membres du Parti Républicain 

Première cible de Donald Trump en juillet à Ames, dans l'Iowa : John McCain. Selon le milliardaire, «Ce n'est pas un héros de guerre. C'est un héros de guerre parce qu'il a été capturé. J'aime les gens qui n'ont pas été capturés, je suis désolé de vous le dire, ok ?». 

Mais Ben Carson, candidat lui aussi, a aussi eu droit à sa petite attaque le 12 novembre dernier, à Fort Dodge (Iowa) : «Il dit qu'il a une maladie pathologique. Si vous êtes pathologique, il n'y a pas de guérison. Si vous agressez sexuellement des enfants, il n'y a pas de guérison. Ils ne peuvent pas vous en empêcher».

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