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Mobilisation générale contre l'exécution d'un jeune Saoudien

Le jeune homme risque d'être exécuté d'un instant à l'autre Le jeune homme risque d'être exécuté d'un instant à l'autre.[Capture d'écran Facebook]

Un jeune Saoudien risque d'être exécuté à tout moment, condamné à mort pour avoir participé à une manifestation en 2011.

 

Ses proches redoutaient, jeudi 24 septembre, qu’il ne soit décapité d’un instant à l’autre. Des voix s’élèvent depuis deux jours dans le monde entier contre l’exécution d’un Saoudien chiite (dans un pays majoritairement sunnite) de 21 ans, condamné à mort pour avoir participé il y a quatre ans, à des manifestations inspirées du printemps arabe.

Les autorités n’informant la famille qu’au moment de venir récupérer le corps, celle du jeune homme vit dans l’angoisse.

 

La communauté internationale indignée

A la suite d’un appel lancé mercredi par son père, responsables occidentaux et organisations internationales ont apostrophé les unes après les autres le roi saoudien Salmane, le pressant de gracier le condamné. En France, Manuel Valls a demandé hier au souverain de renoncer à l’exécution, et François Hollande avait, la veille, formulé la même revendication. Mais pour l’heure, la justice saoudienne reste intraitable. 

Une fermeté qui s’inscrit dans le cadre d’un durcissement global de son système répressif : depuis le début de l’année, 134 personnes ont été exécutées, contre 87 en 2014. Et dans le cas de ce jeune homme, c’est la première fois, dans l’histoire récente du pays, que la peine capitale est prononcée pour militantisme politique.

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