Le président François Hollande a affirmé lundi soir que la France devra mener des frappes aériennes contre Daesh en Syrie.
Au cours d'une conférence de presse à Paris, le chef de l'Etat a fait état de "vols de reconnaissance permettant d'envisager des frappes si c'était nécessaire", avant d'ajouter "et ce sera nécessaire en Syrie".
François Hollande avait ordonné la semaine dernière à l'armée de mener des opérations aériennes de renseignement au-dessus de la Syrie comme c'est le cas depuis un an en Irak. "Selon les informations que nous recueillerons, nous serons prêts à faire des frappes" a-t-il expliqué, excluant en revanche une intervention au sol.
Avant les premiers vols de reconnaissance, mardi et mercredi derniers, la France refusait d'intervenir militairement en Syrie, craignant de servir les intérêts de Bachar Al-Assad considéré par Paris comme le principal responsable du conflit en cours dans son pays. Des débats sont prévus mardi au Parlement.
Selon un sondage Ifop publié dans le JDD, 56 % des Français seraient favorables à une participation de la France à une offensive terrestre contre l’Etat islamique en Syrie.