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En campagne, Trump enchaîne gaffes et polémiques

Sitôt le lancement de sa campagne le 16 juin à New York, le candidat à l'investiture républicaine pour la Maison Blanche s'est révélé avec des déclarations fracassantes sinon ordurières. [SCOTT OLSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Pour l'instant en haut des sondages, le milliardaire et magnat de l'immobilier Donald Trump multiplie les invectives, les gaffes et les polémiques depuis son entrée en campagne. Florilèges.

 

Les mexicains, "des violeurs"

Sitôt le lancement de sa campagne le 16 juin à New York, le candidat à l'investiture républicaine pour la Maison Blanche s'est révélé avec des déclarations fracassantes sinon ordurières à propos de la communauté hispanique et plus précisément des Mexicains.

"Lorsque le Mexique envoie ses gens, ils n'envoient pas leurs meilleurs éléments. Ils n'envoient pas des gens comme vous. Ils envoient des gens qui ont beaucoup de problèmes, et ils nous apportent leurs problèmes. Ils apportent de la drogue, ils apportent de la délinquance, ce sont des violeurs. Et certains, je suppose, sont des gens bien".

 

John McCain ? "Pas un héros de guerre"

Un peu plus d'un mois après son entrée en campagne, Donald Trump lance le 18 juillet une attaque inhabituelle contre le sénateur républicain John McCain, candidat républicain à la présidence face à Obama en 2008, affirmant que l'ancien pilote, fait prisonnier pendant la guerre du Vietnam, ne méritait pas son statut de "héros".

 "Ce n'est pas un héros de guerre. C'est un héros de guerre parce qu'il a été capturé. J'aime les gens qui n'ont pas été capturés, je suis désolé de vous le dire, ok ? Peut-être que c'est un héros de guerre, mais il dit beaucoup de mal de beaucoup de gens en ce moment (...) Et surtout, je dis la vérité, il a fini dernier de sa promotion à Annapolis (académie navale, ndlr). Personne ne le sait, mais il a fini dernier ou avant-dernier, et ça l'a énervé, pourquoi? Parce que je dis la vérité ?"

 

Le portable de son concurrent en pâture

Le 21 juillet, dans un meeting en Caroline du Sud, Donald Trump s'en prend directement et très violement à un des concurrents dans la course à l'investiture républicaine, Lindsey Graham.

"Et il y a ce type, Lindsey Graham, un poids plume total. C'est quelqu'un qui dans le secteur privé ne pourrait jamais se faire embaucher, croyez-moi. Il ne pourrait pas trouver de travail. Il ne pourrait pas faire ce que vous avez fait, vous qui êtes retraités et riches. Il ne serait pas riche, il serait pauvre". Donald Trump n'a pas hésité d'assortir la révélation publique… du numéro de  téléphone personnel dudit Lindsey Graham.

 

Le tweet de mauvais goût

Quand ce n'est pas Donald Trump qui gaffe, c'est son entourage. Ainsi le 14 juillet dernier, le candidat républicain s'est illustré à la faveur d'un tweet, cette fois, censé célébrer la grandeur des Etats-Unis. Ce tweet le mettait en scène sur fond de bannière étoilée, avec trois soldats. Sauf que ces soldats ont rapidement été identifiés par un expert comme nazis. Son équipe de campagne a expliqué que l'erreur venait d'un jeune stagiaire, avant de supprimer l'image.

 

Trop riche pour les formulaires officiels

Le 15 juillet dernier, Donald Trump déclare un patrimoine… de 10 milliards de dollars. Sans faire profil bas, il pourrait ne pas en rajouter. Sauf que son équipe de campagne s'est plainte dans la foulée... du format de sa déclaration de patrimoine. "Ce formulaire n'est pas fait pour des hommes aussi fortunés que Monsieur Trump" a-t-elle ainsi déclaré. Exemple à l'appui ! "Les cases les plus grandes sont seulement pour des sommes de 50 millions de dollars ou plus. La plupart de ces cases ont été cochées. Par exemple, si un immeuble détenu par Monsieur Trump vaut 1,5 milliard, la case cochée est celle indiquant 50 millions de dollars ou plus". Bonjour la modestie.

 

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