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Référendum en Grèce : le "non" en tête

Des partisans du "non" sur la place Syntagma à Athènes.[LOUISA GOULIAMAKI / AFP]

Près de 10 millions de Grecs sont appelés à voter ce dimanche 5 juillet, lors du référendum organisé par le premier ministre grec, Alexis Tsipras. Un référendum crucial pour l'avenir du pays dont le résultat est encore indécis.

 

22h05 : La chancelière allemande Angela Merkel et le président de la République français François Hollande ont demandé un sommet de la zone euro mardi. Les deux dirigeants ont affirmé qu'il fallait "accepter le vote des Grecs".

 

21h40 :  "Le non est un outil pour tendre la main à nos partenaires", a déclaré le ministre des Finances Yanis Varoufakis. 

 

21h35 : Tsipras "a coupé les derniers ponts" entre la Grèce et l'Europe selon Berlin.     

 

21h15 : Alexis Tsipras et François Hollande se sont entretenus au téléphone a-t-on appris de source gouvernementale.

 

20h59 : L'Espagnol Pablo Iglesias, chef de Podemos, a salué "la victoire de la démocratie" en Grèce.

 

20h50 : Après le dépouillement de 50% des bulletins, le "non" était en tête à 61,21.

 

20h45 : L'euro recule à 1,0968 dollar (-1,54%) après des résultats partiels du référendum.

 

20h30 :  Sur 39,37% des bulletins de vote dépouillés à 21h20 locale (18h15 GMT), le non l'emportait à 61,06% contre 38,94% pour le oui.

 

20h15 : Des centaines de partisans du "non" commençaient à se rassembler sur la place Syntagma à Athènes pour célébrer leur victoire. 

 

 

19h43 : Selon le ministère de l'Intérieur, après le dépouillement de 20% des bulletins, le "non" atteindrait les 60,49%.

 

19h40 :  Le porte-parole du gouvernement grec Gabriel Sakellaridis a assuré dimanche que "les initiatives pour arriver à un accord" entre Athènes et ses créanciers UE et FMI "allaient s'intensifier à partir de ce soir".

 

19h35 : Deux sondages réalisés par téléphone, samedi et dimanche pour Mega, dimanche pour Star, et rendus publics à la clôture du scrutin, donnaient l'avantage au non, crédité de 49,5% à 53,5% par Mega, contre 46,5% à 50,5% au oui, et de 49% à 54% par Star, contre 46% à 51% pour le oui. 

 

19h25 : les directeurs du Trésor de la zone euro doivent se réunir lundi.

 

18H55 : Le ministre de la Défense grec a affirmé que "le peuple grec a prouvé qu'il n'est pas soumis au chantage", laissant entrevoir une issue favorable au "non".

 

18h25 : Une rencontre Hollande-Merkel aura lieu lundi soir à l'Elysée à Paris.

 

18h05 : Selon les premières estimations, le "non" l'emporterait.

 

18h00 : le scrutin est terminé.

 

17h30 : En cas de victoire du "non", une nouvelle monnaie devrait être rapidement mise en place par le pays a prévenu Martin Schulz, président du Parlement européen

 

16h30 : le ministre de l'Economie français Emmanuel Macron a appelé à reprendre les discussions dès lundi, même en cas de victoire du "non". "Quel que soit le vote (en Grèce) nous devons dès demain reprendre des discussions politiques", a-t-il expliqué lors d'un colloque économique à Aix-en-Provence. "Si le non l'emporte, ce serait une erreur historique d'écraser le peuple grec", a-t-il par ailleurs déclaré, appelant à "ne pas faire le traité de Versailles de la zone euro".

 

14h35 : Mariano Rajoy, chef du gouvernement conservateur espagnol, espère que la Grèce restera dans la zone euro. Il s'est cependant dit persuadé que l'avenir de la région "ne sera pas facile"

 

13h20 : "Les Européens ne vont pas laisser tomber les Grecs" affirme le président du Parlement européen Martin Schulz.

 

11h50 : Le réferendum grec fait réagir en France. Xavier Bertrand (Les Républicains), candidat à la primaire de droite en 2016, la Grèce devra sortir de l'euro si le non gagne. 

Nadine Morano s'est fendue d'une tribune sur Facebook, qualifiant Alexis Tsipras de "l'homme qui vaut des milliards... de dette". "Le oui doit l'emporter pour sauver ce pays", ajoute la députée européenne. 

 

11h05 : Interrogés au sujet d'Alexis Tsipras, une légère majorité des Français (51%) avouent avoir une mauvaise opinion du Premier ministre grec. Mais 58% pensent qu'il a raison de s'opposer à l'Union européenne sur la dette de son pays, selon un sondage Odaxa publié par Le Parisien/Aujourd'hui en France.

 

9h35 : Après avoir voté dans un école du quartier de Kipseli, dans le nord d'Athènes, où il réside, Alexis Tsipras a déclaré que "personne ne pouvait ignorer le message de détermination d'un peuple à prendre son destin entre ses mains". 

 

6h00 :  Les bureaux de vote ont ouvert à 7h, heure locale, ce matin. Les derniers sondages ne donnaient vainqueur aucun des deux camps même si trois des dernières études donnaient l'avantage au oui mais avec des avances très faibles. Les 10% de Grecs encore indécis feront pencher la balance d'un côté ou de l'autre. 

 

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