Trois jours après le drame, les autorités tunisiennes ont annoncé lundi 29 juin avoir procédé à de premières arrestations en lien avec l'attentat sanglant qui a eu lieu vendredi.
La Tunisie a procédé à plusieurs arrestations à la suite de l’attentat vendredi dans un hôtel en bord de mer à Port El Kantaoui, sans toutefois préciser leur nombre ou leur affiliation.
"Nous avons commencé par arrêter un premier groupe, dont le nombre est important, du réseau qui était derrière ce criminel terroriste", a déclaré le ministre de l'Intérieur Najem Gharsalli lors d'une conférence de presse dans cet hôtel, aux côtés de ses homologues français, allemand et britannique, qu'il a remercié pour leur présence "en ces moments difficiles" pour la Tunisie.
Déploiement de policiers
"Toute personne ayant fourni un soutien logistique ou financier" à l’attaque sera arrêté, a-t-il affirmé, en ajoutant : "Je promets aux victimes que ces tueurs criminels seront présentés à la justice tunisienne pour être punis de manière juste".
Le gouvernement a également décidé de déployer des policiers armés sur les plages du pays et à l’intérieur des hôtels, ainsi que de fermer toutes les mosquées "diffusant un discours de haine pour diviser les Tunisiens".
L’attentat de vendredi, revendiqué par le groupe Etat islamique (EI), est la pire attaque jihadiste de l’histoire de la Tunisie.