Face au manque d'aide et d'organisation des autorités, les rescapés du séisme qui a touché le Népal ne retiennent plus leurs nerfs.
Quatre jours après le séisme dévastateur qui a touché le Népal, l’émotion a laissé place à la colère. A Katmandou, les nombreux survivants reprochent aux autorités leur manque de moyens et d’organisation.
Mercredi, des échauffourées ont éclatées lorsque des milliers de personnes ont pris d’assaut les quelques bus à destination de la campagne et des réserves d’eau potable. Des affrontements qui ont obligé la police anti-émeutes à intervenir.
Crainte de maladies
Ces rescapés tentent par tous les moyens de fuir la capitale dévastée. Forcés de dormir dans la rue, ils craignent les maladies qui commencent à se développer et attendent toujours d’obtenir des vivres.
Pourtant, malgré le manque d’aide sur place, l’ONU a fait savoir que le Népal ne souhaitait plus accueillir d’équipes de secours étrangères, estimant leur nombre suffisant. Résultat, un avion humanitaire français était bloqué mercredi à Abou Dhabi, faute de pouvoir atterrir à Katmandou.