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A quoi ressemble le citadin européen ?

Dans le centre-ville de Marseille. [Bertrand Langlois / AFP/Archives]

Quel point commun entre des Marseillais, des Pragois ou encore des Barcelonais ? Une étude publiée ce mercredi 15 avril par l’Insee compare les modes de vie de 904 villes européennes, dans les vingt-huit Etats de l’UE plus la Norvège, la Suisse et la Turquie. Quel âge a-t-il ? Où habite-t-il ? Comment se déplace-t-il ? Portrait-robot du citadin européen.

 

> Un profil jeune et sans enfants

Dans les villes du Vieux continent, la moitié des habitants est âgée de moins de 40 ans. Un âge médian qui descend à 38 ans pour la France. Mais des disparités existent selon les pays. En Italie et en Slovénie, la part des plus de 65 ans ou plus est ainsi particulièrement élevée, alors que celle des moins de 20 ans grimpe en Norvège et au Royaume-Uni.

Une jeunesse qui pousse le citadin à vivre seul, ou en couple sans enfants (2,3 personnes en moyenne par ménage). C’est en Autriche, en Allemagne et en Finlande que les personnes seules sont les plus nombreuses (plus de 45% des ménages).

 

> Propriétaire en collectivité

En moyenne, 55% des citadins européens sont propriétaires de leur logement. Mais sans surprise, plus la ville est grande, plus ce nombre baisse. Ce qui pourrait expliquer que ce taux ne soit que de 29% en Allemagne.

Acheté ou loué, ce logement est d’une surface moyenne de 36m2 par personne. L’Allemagne et la France font toutefois figures d’exceptions avec 42m2 par personne, soit la surface la plus importante du continent.

Majoritairement, ce logement se situe en collectivité (51%). En France, Lille se démarque en étant la seule ville de plus d’1 million d’habitants où plus de la moitié des logements sont individuels.

 

> La voiture privilégiée

Alors qu’on pourrait penser le citadin sensibilisé aux problématiques de pollution, la voiture (ou le deux-roues) reste son mode de transport privilégié pour effectuer ses déplacements domicile-travail (60%). Les transports en commun (20%) et la marche ou le vélo (20%) viennent ensuite.

Grâce notamment à une offre plus développée, les capitales se distinguent toutefois par une plus forte utilisation des transports en commun. En particulier Bratislava (87 %), Paris (68 %) et Berne (59 %).

 

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