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Isabelle Prime, jeune consultante, enlevée au Yémen

Des partisans du président Abedrabbo Mansour Hadi au Yémen.[STR / AFP]

La jeune ressortissante française enlevée mardi auYémen à Sanaa, Isabelle Prime, se trouvait dans ce pays depuis plus d'un an, dans la continuité d'un parcours professionnel tourné vers l'international.

 

Issue d'une famille de Loire-Atlantique, la jeune femme, née en mai 1984, a grandi et suivi la majeure partie de sa scolarité à Angers (Maine-et-Loire).

Arrivée en novembre 2013 au Yémen selon son père interrogé par RTL, elle devait quitter le pays "dans quelques jours", a indiqué à l'AFP le patron de la société de conseil américaine pour laquelle elle travaillait.

Consultante

Francisco Ayala, président de Ayala Consulting, basée dans la banlieue de Miami (Floride, sud-est) et en Equateur, a indiqué qu'"Isabelle était la dernière" des expatriés de sa société encore au Yémen.

Le père de la jeune femme a souligné sur le site internet de RTL la prudence de sa fille qui, loin d'être une tête brûlée selon lui se trouvait en permanence en relation avec les services de sécurité locaux.

Selon le site d'Ayala Consulting, Isabelle Prime est consultante spécialisée en développement durable et en communication. Elle avait auparavant travaillé en Jordanie et en France dans les télécommunications et l'assainissement de l'eau.

 

Après des études secondaires à Angers, Isabelle Prime a notamment suivi les cours d'une école de commerce à Reims entre 2005 et 2008 et effectué un diplôme de 3e cycle à Sciences Po à Paris pendant un an en 2011-2012, ainsi que fréquenté l'université de Turin en Italie, selon son profil sur le site du réseau social professionnel LinkedIn.

Parmi les causes importantes à ses yeux, la jeune femme cite notamment "la lutte contre la pauvreté" et "l'aide humanitaire", sur son profil de ce réseau social.

Interrogée par le quotidien le Courrier de l'Ouest lors d'un entretien sur son parcours et son expérience en avril 2014, la jeune femme déclarait: le Yémen est "une région du monde qui m'intéresse, de même que le projet".

"En tant que chef de mission, j'étais chargée de trouver le logement. Du fait de la situation sécuritaire, nous avons dû nous regrouper dans une seule maison et sommes malheureusement obligés d'avoir des gardes armés. Le Yémen n'est pas un pays en guerre mais il y a un risque d'attaque constant", indiquait-elle dans les colonnes du journal.

Isabelle Prime, qui revenait régulièrement dans l'Hexagone, avait passé Noël dernier avec ses proches, a relaté son père à RTL.

Le président français François Hollande a exigé devant la presse mardi que la libération de la jeune femme "intervienne dans les meilleurs délais".

 

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