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Tsipras : la Grèce n'est "pas une menace pour l'Europe"

Dix jours après son élection, le Premier ministre Alexis Tsipras a été reçu à Paris par François Hollande. [MARTIN BUREAU / AFP]

Le nouveau Premier ministre grec Alexis Tsipras a assuré mercredi que la Grèce n'était pas "une menace pour l'Europe" et a appelé la France à jouer "un rôle prépondérant, de garant" de la croissance au sein de l'UE, lors d'une déclaration conjointe avec François Hollande à l'Élysée.

 

"Nous voulons dialoguer, nous ne sommes pas une menace pour l'Europe", a souligné le chef du gouvernement grec, ajoutant qu'Athènes avait "surtout besoin de la France qui doit jouer un rôle prépondérant, de garant, de protagoniste" de la croissance de l'économie européenne.

Pour Alexis Tsipras, il faut "arrêter cette crise qui s'auto-alimente" par un travail "en commun pour surmonter la crise en Grèce et aider également l'Europe à surmonter la crise".

 

"Une solution de long terme pour la Grèce dans l'Europe"

"L'Europe est notre maison commune", a-t-il fait valoir, soulignant que si la Grèce devait "respecter la règle de la cohabitation, (...) tous les pays doivent aussi travailler sur un pied d'égalité" à un "avenir européen commun". Pour le président français, "il est temps de trouver une solution de long terme pour la Grèce dans l'Europe". 

François Hollande a de nouveau prôné "deux principes", la "solidarité", faisant valoir que Paris et Athènes étaient "dans la même zone monétaire", et le "respect" à la fois du vote "clair" et "fort" du peuple grec, mais aussi "des règles européennes qui s'imposent à tous, et à la France aussi".

Évoquant la dette grecque qui atteint quelque 320 milliards d'euros, soit 177% du PIB du pays, il a évoqué de la même manière "le respect par rapport aux engagement qui ont été pris", laissant entendre qu'il n'était pas favorable à une annulation de cette dette.

Sur la "méthode", François Hollande a prôné "le dialogue (...) entre la Grèce et les partenaires européens et internationaux" dans la "transparence, la sérénité et la volonté de déboucher sur un accord".

"Ca, c'est l'objectif", a insisté le chef de l'État, qui entend "définir un cadre financier contractuel entre la France et la Grèce" et s'est dit prêt, dans un sourire, à apporter l'"expertise" de la France, "notamment sur la réforme fiscale dont chacun sait que nous sommes des spécialistes".

 

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