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USA : tensions après le meurtre de deux policiers

Une voiture de la police new-yorkaise (Illustration). [MEHDI TAAMALLAH / AFP]

La mort de deux policier newyorkais pourrait attiser les tensions entre les communautés.

 

Acte de folie ou conséquence des violences policières ? Samedi, en pleine journée, deux policiers de New York ont été tués par balles dans leur voiture. Le meurtrier, un homme noir de 28 ans, s’est ensuite suicidé.

Ce drame, qui intervient dans un contexte de tensions entre la police et la communauté afro-américaine, faisait craindre de nouvelles violences envers les forces de l’ordre.

Son auteur, Ismaaiyl Brinsley, avait en effet publié quelques heures avant les faits un message évoquant les morts de Michael Brown et d’Eric Garner et ­assurant qu’il s’en prendrait à des policiers pour venger leur assassinat.

Afin que les manifestations pacifiques ne se transforment  pas en vengeance, le président Obama a appelé ses concitoyens à "rejeter la violence et les mots qui font mal".

 

La police en ligne de mire

Après le décès de plusieurs Noirs non armés, tués par des policiers blancs, sans que ces derniers ne soient poursuivis, la population américaine a dénoncé le racisme des autorités à travers de nombreux rassemblements.

Mais ces manifestations ont également fait remonter à la surface un sentiment "anti-police". Si bien qu’après le drame de samedi, de nombreux messages sur les réseaux sociaux se satisfaisaient de la mort des deux policiers où, dans une moindre mesure, assuraient que ces décès n’étaient pas comparables à ceux d’Eric Garner ou Michael Brown.

Selon les forces de l’ordre, ce sentiment «anti-police» a été encouragé par le maire de New York en personne. Bill de Blasio, qui, après ces différentes affaires, avait évoqué les "siècles de racisme" de l’histoire du pays, aurait même "du sang sur les mains", selon le Sergeants Benevolent Association, un des principaux syndicats de ­police de New York. 

 

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