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Sangaris : un an après, la Centrafrique à la peine

Des militaires français de la force Sangaris. [Pacome Pabandji / AFP/Archives]

Lancée il y a un an jour pour jour, l’opération Sangaris avait permis de mettre fin aux massacres intercommunautaires qui sévissaient en Centrafrique.

 

Une spirale de violence enclenchée par le renversement du président François Bozizé en mars 2013, par une coalition rebelle majoritairement musulmane, les Séléka.

Une fois au pouvoir, ces derniers ont commencé à perpétrer des exactions contre une population à majorité chrétienne, ce qui avait entraîné la formation de milices d’autodéfense, les anti-balaka. Qui, à leur tour, se sont mis à terroriser les musulmans.

La présence des militaires français, venus renforcer les forces africaines déjà sur place, avait permis de ramener le calme dans la capitale et ses environs. Mais un an plus tard, la situation reste fragile. Les 2 000 hommes de la force Sangaris sont toujours sur place, aux côtés de 8 600 hommes des forces de l’Onu (Minusca) et des Européens de l’Eurof-RCA. 

 

Un retrait progressif

Mais comme l’a confirmé hier le général Eric Bellot des Minières, commandant de Sangaris, les forces françaises diminueront à mesure que les forces onusiennes continueront à se déployer. Ces dernières semblent amenées à rester un certain temps afin de stabiliser le pays.

Car de nombreux groupes armés continuent à prospérer dans certaines régions, alors que de vastes zones restent en dehors du contrôle du pouvoir central. Et la présidente de transition, Catherine Samba Panza, est forcée de compter sur le soutien de la communauté internationale, alors que l’administration est en ruines. Dans ce contexte, l’organisation d’élections, prévues pour la mi-2015, constitue un défi de taille

 

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