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La "révolution des parapluies" en trois questions

La "révolution des parapluies" dans les avenues de Hong Kong le 1er octobre 2014. [AFP/ Xaume Olleros]

Des manifestants pro-démocratie opposant leurs parapluies aux gaz lacrymogènes des policiers hongkongais : cette image est devenue en quelques jours le symbole d’une révolution citoyenne inédite. Trois questions, trois réponses, pour comprendre la nature du mouvement.

 

 

Pourquoi ce nom ?

Depuis quatre jours, des foules procèdent à des rassemblements et sit-in à Hong Kong, et paralysent plusieurs axes.

Ils se servent comme unique "arme" de leur parapluie pour se protéger des jets de gaz lacrymogènes, ustensile qui a donné son nom au mouvement, initié par deux étudiants chinois et un prêtre.

 

 

 

Quelles sont les principales revendications ?

Occupy Central (with Love and Peace) lutte pour le suffrage universel direct pour l'élection du chef de l'exécutif de Hong Kong.

Ce sont les mesures électorales restrictives, prises par le gouvernement chinois pour procéder au choix du chef de l’exécutif de la Région administrative spéciale, à partir de 2017, qui ont mis le feu aux poudres. 

En effet, le 31 août, le comité permanent de l’Assemblée nationale populaire chinoise a adopté un texte qui exige que "les deux ou trois candidats "soumis au vote populaire soient d’abord approuvés par "plus de la moitié d’un comité de nomination de 1200 membres", rapporte Le Monde

Les manifestants exigent le retrait de ces mesures ainsi que la relance de discussions avec Pékin sur l’étendue des libertés politiques de Hong Kong. 

 

Quelle est la réaction de Pékin ?

Ni le chef de l’exécutif de la ville, Leung Chun-ying, qui a prévu de sévir si les protestations continuent, ni le gouvernement chinois ne semblent prêts à faire un pas en avant vers les militants démocrates.

Le mouvement qui aurait dû débuter le 1er octobre, a été anticipé de trois jours, signe de leur colère. Les étudiants promettent de durcir le mouvement s’ils ne sont pas écoutés. 

 

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