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L'un des bourreaux de Daesh serait français

Photo d'illustration. [Capture Youtube]

Le département d'Etat américain a publié il y a quelques jours la liste actualisée des personnes et organisations terroristes les plus dangereuses. Sur cette liste figure un Français, un jeune homme de 33 ans, présenté comme un "bourreau" de l'Etat islamique.

 

Un Français parmi les bourreaux de Daesh. La semaine dernière, les Etats-Unis ont rendu publique la liste noire des personnes et organisations terroristes qu'ils considèrent comme les plus dangereuses. En quatrième position arrive le nom d'un Français basé en Syrie.

L'homme, Salim B., est décrit comme étant l'un des bourreaux de l'Etat islamique.

Outre son apparition sur la liste noire américaine, il fait également l'objet d'un mandat d'arrêt européen.

Agé de 33 ans et originaire de Cachan, dans le Val de Marne, il aurait quitté la France pour la Syrie, il y a un an et demi.

 

Condamné pour tentative de meurtre en 2007

En France, l'homme n'est pas inconnu de la justice. En 2007, il a été condamné à 11 ans de prison pour tentative de meurtre pour des faits remontant à 2001.

Agé de 20 ans à l'époque, il avait participé avec un ami à une expédition punitive dans une cité de Cachan. Les deux hommes avaient tiré à plusieurs reprises sur une voiture dans laquelle se trouvaient quatre jeunes. L'un d'eux, âgé de 24 ans, était décédé après avoir reçu sept balles dans la tête.

Après les faits, les deux hommes avaient fui le pays et s'étaient réfugiés en Algérie. Ils s'étaient rendus aux autorités françaises un an plus tard.

Salim B. avait été libéré de prison en 2010.

 

Rien n'explique comment il s'est radicalisé

Si la radicalisation du Français ne fait pas de doute aux yeux du département d'Etat américain, elle est une surprise pour les personnes qui l'on côtoyé dans le passé.

A commencer par son avocat de l'époque, Me Forster. "Il n'avait aucun discours particulièrement religieux. Je n'ai pas ressenti de haine à l'égard de la société française ou d'une religion quelconque", explique-t-il à Europe 1.

L'avocat souligne également à Metronews que Salim B. avait une réelle volonté de s'insérer dans la société et qu'il suivait une psychothérapie lorsqu'il était en prison.

Selon un ami d'enfance interrogé par RMC, le Français n'avait pas une personnalité de "meneur" et il était plutôt quelqu'un de "réservé".

Pour l'heure, rien n'explique donc comme Salim B. a pu devenir l'un des bourreaux de l'EI. 

 

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