Pour son premier voyage officiel en Europe, le Pape François avait choisi l’Albanie, un pays où les religions cohabitent pacifiquement.
A son arrivée à Tirana, il a ainsi souligné "le climat de respect et de confiance réciproque, entre catholiques, orthodoxes et musulmans", qu’il a qualifié de "bien précieux".
Accueilli par près de 250 000 personnes sur la place Mère-Teresa où il a célébré la messe, François s’en est pris à l’extrémisme religieux sous toutes ses formes. "Que personne ne pense pouvoir se faire de Dieu un bouclier lorsqu'il projette et accomplit des actes de violence et de mépris !", a-t-il lancé.
Le souverain pontife est également revenu sur l’histoire douloureuse de l’Albanie, marquée par la persécution des chrétiens sous la dictature communiste entre 1945 et 1985. 1 820 églises ont été détruites lors de cette période, et sept évêques, 111 prêtres, dix séminaristes et huit religieuses sont morts en détention ou ont été exécutés.