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Face à l'Etat Islamique : le dispositif de l'armée française

Lundi en fin de matinée, l’armée française a procédé à ses premiers vols de reconnaissance militaire en Irak. Deux avions de combat Rafale de l’armée de l’Air ont décollé de la base aérienne 104 d’Al-Dhafra (Emirats-Arabes-Unis). [ECPAD / EMA /ARMEE DE L'AIR / AFP]

Face à la montée en puissance de l’Etat Islamique en Irak et en Syrie, la mobilisation de la coalition anti-djihadiste s'est concrétisée lundi avec les premiers vols français de reconnaissance militaire dans l’espace aérien irakien. Au cœur du dispositif mis en place par les alliés, Paris limite pour le moment son champ d’action à des opérations de surveillance.

 

Lundi en fin de matinée, l’armée française a procédé à ses premiers vols de reconnaissance militaire en Irak. Deux avions de combat Rafale de l’armée de l’Air ont décollé de la base aérienne 104 d’Al-Dhafra (Emirats arabes unis). Les appareils ont commencé à surveiller de près l’avancement des troupes de l’Etat Islamique ou Daesh.

Pour cela, les deux Rafale étaient équipés d’un pod RECO NG, une technologie permettant de recueillir des images numériques à haute et basse altitudes de jour comme de nuit. De nouvelles missions ISR (Intelligence Surveillance and Reconnaissance) sont à prévoir dans les jours à venir.

 

Six Rafale et 750 militaires

Inaugurée le 26 mai 2009 par Nicolas Sarkozy, la base d’Al-Dhafra, située au sud d’Abou Dhabi, à deux heures de vol de l’Irak, assure à la France un positionnement stratégique dans la lutte qu’elle mène contre l’Etat Islamique. Six Rafale de l’Escadron de chasse 3/30 Lorraine et 750 militaires y sont prépositionnés en permanence.

Par ailleurs, la base aérienne a accueilli ces derniers jours un avion de transport A400M - qui a acheminé une quarantaine de militaires et du matériel de renseignement - et un avion ravitailleur C135. Aucun éventuel renforcement du dispositif n’a été évoqué pour l’instant.

Et si la France se cantonne pour le moment à des opérations de surveillance, rien n’indique qu’elle ne prendra pas part à de possibles frappes aériennes. A ce sujet, la position de la trentaine de pays réunis lundi à Paris pour la conférence internationale est clair. Ils entendent combattre l'Etat islamique "par tous les moyens nécessaires", comme l'indique le texte final de la réunion.

 

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