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EI : les alliés réunis à Paris

Un combattant de l'Etat Islamique. [ / YouTube/AFP/Archives]

Présentée dans les grandes lignes par Barack Obama la semaine dernière, l’intervention contre l’Etat islamique doit encore être mise sur pied.

 

Les représentants d’une trentaine de pays, dont les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, tenteront lundi à Paris d’en définir les contours dans le cadre de la conférence pour la paix et la sécurité en Irak.

"Il faut y mettre tous les moyens, c’est-à-dire faire en sorte que dans le cadre du droit international, et avec l’appui des pays qui peuvent être eux-mêmes visés, nous puissions organiser les ripostes qui sont indispensables", avait souhaité François Hollande lors de sa visite éclair en Irak, vendredi dernier.

 

L’exécution dans les esprits
 
A l’heure actuelle, la coalition comprend une dizaine de pays occidentaux – l’Australie a annoncé hier le déploiement de 600 militaires et d’avions de combat – et peut compter sur le soutien d’une dizaine de pays arabes, même si certains, comme la Turquie ou l’Arabie Saoudite, ne souhaitent pas jouer de rôle militaire actif.
 
En pointe dans cette intervention, la France, qui a averti quelle ne souhaitait pas être "le sous-traitant des Américains" devrait participer aux frappes aériennes contre l’Etat islamique. Si la répartition des tâches devrait faire l’objet d’intenses négociations, l’intervention devra être validée par un vote du Conseil de sécurité de l’ONU. Il ne devrait pas intervenir avant la fin du mois.
 
La détermination des pays prêts à s’investir dans cette opération s’annonçait d’autant plus forte que l’exécution de l’otage britannique David Haines par l’Etat islamique, révélée dimanche dans une vidéo, sera dans tous les esprits. Le Premier ministre britannique, David Cameron, s’est ainsi dit hier prêt à "prendre toutes nouvelles mesures nécessaires" contre les jihadistes. 
 

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