La publication d’un sondage donnant le "oui" à l’indépendance de l’Ecosse en tête sème la panique dans le camp du "non".
Le Premier ministre conservateur David Cameron, son allié libéral-démocrate Nick Clegg et le chef de l’opposition travailliste Ed Miliband, ont décidé en urgence de se rendre aujourd’hui en Ecosse pour défendre l’intégrité du Royaume-Uni.
Pour convaincre les partisans de l’Indépendance de changer d’avis, ils devraient mettre en avant les multiples concessions qu’ils sont prêts à faire, afin de donner plus de pouvoir au Parlement écossais. Il s’agirait de lui permettre de mener de façon autonome une véritable politique fiscale et de gestion des dépenses sociales.
Des propositions évoquées dès lundi par l’ex-Premier ministre Gordon Brown, lui-même écossais, chargé de mener l’offensive en faveur du "non".
Mais le leader des indépendantistes, Alex Salmond, a estimé qu’il n’y avait "absolument rien de neuf dans leurs propositions […] rédigées au dernier moment au dos d’une enveloppe".