En direct
A suivre

La France prête à agir en Irak contre l'Etat islamique

François Hollande et Barack Obama au sommet de l'OTAN, le 5 septembre 2014.[AFP/Archives]

La France est prête à participer "dans le respect du droit international" à une coalition internationale pour lutter contre l'Etat islamique en Irak, a déclaré vendredi le président français François Hollande, excluant pour l'heure une action en Syrie.

 

"La France est prête à agir dans le respect du droit international" contre l'Etat islamique en Irak, a déclaré M. Hollande, en posant également comme préalable un "cadre politique" avec la constitution d'un gouvernement irakien.

"Est-ce que nous allons participer à une alliance à la demande des autorités irakiennes dans le cadre du droit international pour lutter contre cette organisation terroriste ? La réponse est oui", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet de l'Otan à Newport.

 

Barrer la route au califat

M. Hollande, dont le pays livre des armes aux peshmergas kurdes qui combattent les jihadistes dans le nord de l'Irak, s'est refusé à entrer dans les détails de futures actions de la France.

Les Etats-Unis, qui procèdent depuis début août à des frappes aériennes dans le nord de l'Irak pour stopper l'avancée de l'EI, ont appelé vendredi à Newport à la constitution d'une vaste alliance pour "détruire" l'organisation jihadiste.

L'Etat islamique, qui a lancé en juin une offensive fulgurante et pris le contrôle d'une large partie du nord de l'Irak, est également présent en Syrie et a proclamé l'établissement d'un califat islamique à cheval sur les deux pays.

Mais M. Hollande a exclu pour l'heure une action en Syrie, dont les autorités et le président Bachar al-Assad ne sont pas reconnus par Paris. La Syrie "est un cas différent", a-t-il dit. 

 

Quid de la Syrie ?

"Sur la Syrie nous ne sommes pas engagés dès lors que nous n'avons pas la preuve suffisamment claire que ce que nous pourrions faire pourrait profiter à Bachar al-Assad", a-t-il ajouté.

"Cela n'empêche pas d'agir puisque nous avons déjà agi en aidant l'Armée libre syrienne (rébellion reconnue comme légitime par la France), mais cela exigera d'autres conditions parce que nous ne sommes pas dans les mêmes situations de droit international. Dans un cas, l'Irak, ce sont les autorités que nous considérons comme légitimes qui nous appellent. Dans l'autre, qui nous appellerait?", a-t-il dit.

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités