Vingt-quatre heures après la mise en place du cessez-le-feu permanent négocié par Israël et les Palestiniens sous l’égide de l’Egypte, aucun bombardement ni tir de roquette n’avait été signalé ce mercredi.
Le calme semblait ainsi être amené à durer, après 50 jours d’un conflit sanglant qui a fait plus de 2000 morts côté Palestinien et 70 dans le camp israélien. Des pourparers de paix doivent reprendre entre les deux camps dans un délai d’un mois.
Les deux camps crient victoire
Dès l’annonce du cessez-le-feu, les habitants de Gaza sont descendus dans les rues pour célébrer la nouvelle. Ils espèrent une amélioration de leur vie quotidienne grâce à l'ouverture des points de passage entre Israël et la bande de Gaza et à l’allègement du blocus imposé par Israël depuis 2006, des mesures qui figurent parmi les termes de l’accord.
D’autres questions sensibles, comme la libération de prisonniers palestiniens, la réouverture de l'aéroport à Gaza ou la démilitarisation de l'enclave doivent être discutées. Une longue reconstruction s’annonce également, alors que les dégâts à Gaza sont estimés à près de 5 milliards d’euros. Le Qatar a d’ores et déja proposé son aide.
Alors que le Hamas a estimé avoir défait une armée «qui se dit invincible», le gouvernement israélien a affirmé que le Hamas avait «subi une défaite militaire et politique». Il a notamment mis en avant le fait que trois des hauts commandants militaires du mouvement islamiste ont été tués dans des raids israéliens. «Match nul», titrait pour sa part le quotidien israélien Maariv.