En direct
A suivre

Coulée de boue à Hiroshima: 3.000 sauveteurs à la recherche de disparus

Sauveteurs à l'oeuvre le 23 août 2014 à Hiroshima dans l'espoir de retrouver la quarantaine de personnes disparues dans des coulées de boue [Jiji Press / JIJI PRESS/AFP] Sauveteurs à l'oeuvre le 23 août 2014 à Hiroshima dans l'espoir de retrouver la quarantaine de personnes disparues dans des coulées de boue [Jiji Press / JIJI PRESS/AFP]

Près de 3.000 sauveteurs intervenaient encore samedi à Hiroshima dans l'espoir de plus en plus mince de retrouver la quarantaine de personnes disparues dans des coulées de boue qui ont déjà fait 46 morts dans cette ville du sud-ouest du Japon.

Plus de trois jours après plusieurs dizaines de terribles glissements de terrain survenus simultanément dans la nuit de mardi à mercredi, 41 personnes manquaient encore à l'appel et 46 étaient confirmées décédées samedi avec la découverte de six nouveaux corps. Soixante-sept blessés ont aussi été répertoriés, dont quatre grièvement.

Les recherches, conduites par près de 3.000 pompiers, policiers et soldats, aidés de bénévoles, avancent lentement, en raison des risques sur le terrain. Alors que la boue a tout envahi, la chaleur écrasante et surtout les fréquentes averses de pluie obligent à suspendre les travaux et parfois évacuer les équipes de secours en raison de risques de nouveaux éboulements.

Sauveteurs à l'oeuvre le 23 août 2014 à Hiroshima dans l'espoir de retrouver la quarantaine de personnes disparues dans des coulées de boue [Jiji press / JIJI PRESS/AFP]
Photo
ci-dessus
Sauveteurs à l'oeuvre le 23 août 2014 à Hiroshima dans l'espoir de retrouver la quarantaine de personnes disparues dans des coulées de boue

Les autorités redoutent un désastre en chaîne et ont ordonné à plus de 4.500 habitants de rejoindre des centres de refuge. Des appartements municipaux vont être mis gratuitement à la disposition des habitants qui ont tout perdu.

Ces glissements de terrain sont parmi les pires catastrophes naturelles survenues au Japon depuis le seisme et le tsunami de mars 2011, même si le bilan est sans commune mesure (plus de 18.000 morts).

Les risques de désastre de ce type existent dans de nombreuses provinces du Japon, mais la région de Hiroshima est celle qui, en raison de la nature des sols, est jugée la plus vulnérable.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités