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Emeutes à Ferguson : le couvre-feu levé

Des membres de la Garde nationale du Missouri arrivent au quartier général de la police de Ferguson, le 18 août 2014 [Michael B. Thomas / AFP] Des membres de la Garde nationale du Missouri arrivent au quartier général de la police de Ferguson, le 18 août 2014 [Michael B. Thomas / AFP]

La Garde nationale est arrivée au quartier général de la police de Ferguson (Missouri, centre) lundi en milieu de journée, pour tenter de ramener le calme après la mort d'un jeune noir de 18 ans abattu par un policier, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Grâce au déploiement de ces militaires venus prêter main forte aux forces de police, le gouverneur de l'Etat Jay Nixon a annoncé dans un communiqué qu'aucun couvre-feu ne serait mis en place lundi soir, contrairement aux deux nuits précédentes.

Dans la nuit de dimanche à lundi, Ferguson a connu sa pire nuit d'émeutes depuis la mort du jeune homme le 9 août, incitant le gouverneur Nixon à ordonner le déploiement des militaires de la Garde nationale.

Le quartier général de la police a en particulier été "la cible d'une attaque coordonnée", et des projectiles ont été lancés sur des policiers.

 

Mission limitée de la Garde nationale

La mission de la Garde nationale sera "limitée" à la protection du centre de commandement "afin que les forces de police puissent se concentrer sur la protection des personnes qui manifestent pacifiquement, des habitants et des biens", a expliqué le gouverneur.

Selon lui, cette force militaire "concentrera ses ressources sur l'accomplissement de cette mission".

Grâce à ces renforts --une dizaine de gardes nationaux étaient arrivés au quartier général en milieu de journée--, la police de la route du Missouri et la police locale vont pouvoir continuer à gérer les incidents et à protéger les citoyens.

Par conséquent, "nous ne mettrons pas en place de couvre-feu ce soir", lundi, a indiqué le gouverneur.

 

Spectre du racisme

Michael Brown, un jeune noir de 18 ans non armé est mort, abattu par un policier blanc le 9 août dernier, drame qui a ravivé le spectre du racisme aux Etats-Unis dans une ville à majorité noire, et dont la police et ses dirigeants sont très majoritairement blancs.

Les versions de la police et de plusieurs témoins divergent. Pour les uns, Michael Brown aurait tenté de se saisir de l'arme de service du policier qui l'a abattu. Pour les autres il avait les mains en l'air et ne menaçait pas l'agent.

 

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