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ن, la lettre arabe devenue signe de soutien aux chrétiens d’Irak

Les maisons des chrétiens d'Irak marquées de la lettre arabe "ن". Les maisons des chrétiens d'Irak marquées de la lettre arabe "ن".[TRANSTERRA MEDIA / AFP]

Alors que les chrétiens d’Irak sont persécutés par les jihadistes de l’État islamique (EI), la société civile se mobilise sur les réseaux sociaux.

 

Les chrétiens ne sont plus les bienvenus à Mossoul. Si les combattants de l’État islamique, au pouvoir dans la deuxième ville d’Irak, ont d’abord accordé une certaine tranquillité à la minorité catholique vivant sur place, la situation s’est brutalement retournée au cours des derniers jours.

Désormais, les chrétiens ont le choix entre partir, se convertir à l’islam ou payer un impôt spécial. Leurs maisons, marqués de la lettre arabe "ن ", ("n", comme "nasrani", un mot arabe signifiant nazaréen et utilisé pour désigner les chrétiens, en référence à Jésus de Nazareth) deviennent propriété de l’État.

 

Un signe de soutien

Le "ن"  signe d’infamie pour l’EI, n’a pas tardé à devenir un signe de ralliement pour les soutiens des chrétiens d’Irak partout dans le monde. La lettre a été utilisée pour la première fois dans ce sens le 20 juillet à Bagdad, alors qu’environ 200 musulmans ont assisté à la messe en signe de solidarité, affichant le signe"ن " sur eux.

Il a ensuite été repris sur les réseaux sociaux du monde entier, beaucoup d’utilisateurs l’utilisant comme image de profil, à l’instar de l’Église d’Angleterre sur Twitter.

 

Particuliers et blogueurs se sont rapidement emparés du sigle.

 

En France, des manifestations ce sont tenues le week-end du 26 juillet, notamment sur le parvis de Notre-Dame à Paris, le dimanche. Une mobilisation activement relayée par certaines personnalités politiques, comme Rachida Dati ou Hervé Mariton.

 

 

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