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Gaza : l'ONU demande un cessez-le-feu immédiat

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon (sur les écrans) prononce un discours sur la situation à Gaza, retransmis depuis Ramallah, devant le Conseil de Sécurité de l'ONU, le 22 juillet 2014  [Stan Honda  / AFP/Archives] Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon (sur les écrans) prononce un discours sur la situation à Gaza, retransmis depuis Ramallah, devant le Conseil de Sécurité de l'ONU, le 22 juillet 2014 [Stan Honda / AFP/Archives]

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté dans la nuit de dimanche à lundi une déclaration unanime appelant à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans conditions" à Gaza.

 

Les 15 pays, réunis d'urgence à New York, exhortent Israël et le Hamas à faire "appliquer pleinement" ce cessez-le-feu pendant toute la durée de la fête musulmane de l'Aïd el-Fitr qui marque la fin du mois de jeûne du Ramadan "et au-delà".

Ils les appellent aussi à "respecter pleinement le droit humanitaire international et notamment celui concernant la protection des civils", ainsi qu'à s'efforcer "de mettre en place un cessez-le-feu durable et pleinement respecté, basé sur l'initiative égyptienne" de médiation.

Ils "soulignent la nécessité de fournir immédiatement une assistance humanitaire à la population palestinienne dans la bande de Gaza", notamment en augmentant les contributions à l'UNRWA (Office de l'ONU pour les réfugiés palestiniens).

 

Déclaration agréée par les 15 pays

Trois jours après le bombardement d'une école de l'ONU à Gaza, le Conseil "souligne que les installations civiles et humanitaires, dont celles de l'ONU, doivent être respectées et protégées et appelle toutes les parties à agir selon ce principe". L'armée israélienne a assuré ne pas être responsable des morts de l'école de Beït Hanoun (nord) jeudi où, selon les secours palestiniens, une quinzaine de réfugiés ont été tués par un tir israélien.

Enfin la "déclaration présidentielle" du Conseil, lue en séance publique par son président pour le mois de juillet, l'ambassadeur rwandais Eugène-Richard Gasana, "exhorte les parties et la communauté internationale à parvenir à une paix globale" au Proche-Orient fondée sur la solution des deux Etats (Israël et Palestine) coexistant pacifiquement.

La déclaration avait été mise au point et agréée par les 15 pays dimanche soir. La Jordanie, seul membre arabe du Conseil, a alors insisté, selon des diplomates, pour qu'elle soit adoptée solennellement sans attendre.

 

Intervention d'Obama

Le président américain Barack Obama était intervenu personnellement dimanche pour demander à son allié israélien d'accepter un cessez-le-feu "immédiat et sans conditions" avec le Hamas dans la bande de Gaza, où les hostilités baissaient en intensité à l'approche de la fin du ramadan lundi.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a de son côté répété "dans les termes les plus fermes" la nécessité d'étendre la trêve observée pendant douze heures samedi.

Depuis le début de la guerre, quelque 1.030 Palestiniens ont été tués, selon les secours palestiniens. Trois morts sur quatre sont des civils, selon l'ONU. L'armée israélienne, qui a lancé le 17 juillet une offensive terrestre, a perdu 43 soldats et trois civils israéliens ont été tués par des roquettes.

 

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