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Proche-Orient : les violences se poursuivent

Vue de Gaza City. Les bombardements se poursuivis sur Gaza ce lundi 21 juillet. [MARCO LONGARI / AFP]

L'armée israélienne a poursuivi ses bombardements lundi  sur la bande de Gaza, au 14e jour d'une offensive d'envergure destinée à neutraliser le mouvement islamiste Hamas et qui a coûté la vie à plus de 570 Palestiniens.

 

Au lendemain de la journée la plus sanglante depuis le début du conflit, le bilan a continué de grimper, avec 55 Palestiniens tués dont de nombreux enfants, environ 70 corps retrouvés sous les décombres et sept soldats israéliens tombés au front. 

Le gouvernement de Benjamin Netanyahu restait néanmoins déterminé à poursuivre ses opérations militaires aériennes et terrestres à Gaza pour faire cesser les tirs de roquettes palestiniennes qui ont encore touché par dizaines le territoire israélien.

Tout au long de la journée, l'enclave palestinienne était soumise à des dizaines de raids aériens qui ont touché notamment un immeuble résidentiel faisant 11 morts dont cinq enfants, et des bombardements de chars qui ont visé une nouvelle fois un hôpital tuant quatre personnes, selon des sources palestiniennes.

 

Palestiniens réfugiés dans les bâtiments de l'ONU

Avec les bombardements, les habitants de Gaza continuent à se réfugier dans les bâtiments de l'ONU, où femmes et enfants sont installés à même le sol des couloirs faute de place. Près de 90.000 Palestiniens s'y entassent désormais.

Depuis le début de l'offensive "Bordure protectrice" contre Gaza, déclenchée le 8 juillet par des raids aériens et étendue le 17 à une opération terrestre, 572 Palestiniens ont été tués et plus de 3.000 blessés, en grande majorité des civils, selon les secours palestiniens.

Côté israélien, 25 soldats ont péri depuis le début de l'assaut terrestre, le bilan le plus lourd pour l'armée depuis sa guerre de 2006 contre le Hezbollah libanais. Deux civils sont morts dans la chute de roquettes.

Face à cette violence inouïe, le patron de l'ONU Ban Ki-moon a exigé de nouveau au Caire un cessez-le-feu "immédiat", avant de venir mardi en Israël, alors que le président américain Barack Obama a annoncé que son chef de la diplomatie John Kerry, attendu lui aussi en Egypte, devrait pousser à une trêve "immédiate".

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