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Gaza : efforts diplomatiques au Caire avec Ban et Kerry

Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shokri au Caire, le 21 juillet 2014 [Khaled Desouki / AFP] Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shokri au Caire, le 21 juillet 2014 [Khaled Desouki / AFP]

Le patron de l'ONU Ban Ki-moon est arrivé lundi en Egypte, où était également attendu le secrétaire d'Etat américain John Kerry, pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza où plus de 550 Palestiniens ont péri en près de deux semaines d'offensive israélienne.

Après le lancement le 8 juillet de cette offensive destinée à faire cesser les tirs de roquettes par le Hamas au pouvoir à Gaza, plusieurs ministres européens ainsi que des responsables du Hamas et le président palestinien Mahmoud Abbas sont venus au Caire pour trouver les moyens de mettre fin au bain de sang.

Une première initiative de sortie de crise de l'Egypte, habituel médiatrice dans les conflits entre Israël et le Hamas, avait été rejetée la semaine dernière par le mouvement islamiste palestinien qui y réclamait des modifications mais acceptée par l'Etat hébreu.

Dans le cadre d'une tournée au Moyen-Orient, le secrétaire général des Nations unies rencontrait en soirée le chef de la diplomatie égyptienne Sameh Choukri, tandis que M. Kerry était attendu plus tard lundi dans la capitale égyptienne.

Le président américain Barack Obama a indiqué que son chef de la diplomatie allait pousser pour obtenir un "cessez-le-feu immédiat", alors que l'offensive aérienne et terrestre de l'armée israélienne sur l'enclave palestinienne sous blocus ne connaissait aucun répit.

Dans le même temps, les roquettes palestiniennes continuaient de s'abattre par dizaines sur le sol israélien..

Au début de sa tournée régionale, à Doha, M. Ban a pressé dimanche Israël de "faire beaucoup plus" pour épargner les civils, tandis que le Conseil de sécurité de l'ONU disait sa "grave préoccupation devant le nombre croissant de victimes", appelant une nouvelle fois à "cesser immédiatement les hostilités".

Après un appel téléphonique avec M. Ban, le président français François Hollande a dit lundi que "tout doit être fait pour mettre un terme immédiat à la souffrance des populations civiles à Gaza".

Plus tôt dans la semaine, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius était également venu plaider au Caire pour un cessez-le-feu "urgent et impérieux".

Avant l'Egypte, M. Ban s'est rendu au Qatar, acteur de poids dans les négociations pour une trêve en raison de ses liens avec le Hamas, puis au Koweït, qui assure les présidences tournantes de la Ligue arabe et du Conseil de coopération du Golfe.

Le Hamas conditionne son accord à une trêve à une levée du blocus israélien imposé depuis 2006 à Gaza, l'ouverture de la frontière avec l'Egypte et la libération de dizaines de détenus.

Le mouvement islamiste avait affirmé la semaine dernière de ne pas avoir été mis au courant de la proposition égyptienne et l'avoir apprise par les médias, ce qui l'a rendu furieux.

Ce conflit est le cinquième entre le Hamas et Israël en moins d'une décennie. Il a fait plus de 550 morts côté palestinien, en grande majorité des civils, dont des dizaines d'enfants, et quelque 3.000 blessés selon les secours palestiniens.

Côté israélien, 25 soldats ont été tués lors des combats à Gaza depuis le début de l'offensive terrestre jeudi et deux civils ont péri dans la chute de roquettes palestiniennes.

 

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