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Israël tente de calmer le jeu face à la montée de violence

Des forces de sécurité israéliennes patrouillent dans une rue de la ville arabe de Ar'Ara dans le nord d'Isräel, le 5 juillet 2014 après des heurts avec les Palestiniens Des forces de sécurité israéliennes patrouillent dans une rue de la ville arabe de Ar'Ara dans le nord d'Isräel, le 5 juillet 2014 après des heurts avec les Palestiniens.[Jack Guez / AFP]
La spirale de violence dans laquelle est retombé le Proche-Orient depuis la nouvelle du meurtre d’un adolescent palestinien ne semble pas prête de prendre fin. 
 
 
Dans la nuit de dimanche à lundi, de nouvelles émeutes ont éclaté dans les villages arabes du nord d’Israël, où 110 manifestants ont été arrêtés, selon la police. A Nahf et Nazareth, des centaines de manifestants masqués ont incendié des pneus et bloqué des routes. Des autobus israéliens ont également été caillassés dans tout le pays.
 
Dans le même temps, 12 roquettes se sont abattues sur le sud d'Israël, blessant un soldat, alors que sept combattants palestiniens ont été tués dans des frappes menées sur Israël dans la bande de Gaza. 
    
 
Des suspects avouent
 
Depuis le début de la crise, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou tente d’éviter que la situation devienne incontrôlable. Après avoir demandé à ses ministres de s’abstenir de toute déclaration belliqueuse, il a pris l’initative d’appeler le père de Mohammad Abou Khdeir, le jeune Palestinien assassiné. 
 
"Je voulais vous exprimer mon indignation et celle des citoyens d'Israël après le meurtre condamnable de votre fils", lui a-t-il dit, promettant que les coupables "subiront toute la rigueur de la loi".  "Le meurtre de votre enfant est abominable et ne peut être accepté par aucun être humain", a-t-il ajouté. 
 
C’est dans ce contexte que trois des six jeunes extrêmistes israéliens suspectés du meurtre sont passés aux aveux, a-t-on appris.
 
Ils sont soupçonnés d’avoir agi en représailles à l’enlèvement et le meurtre, le mois dernier, de trois étudiants israéliens dans la région d'Hébron, en Cisjordanie. L’autopsie aurait révélé que la victime a été forcée de boire du carburant avant d’être brûlée vive. 
 

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