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L'afflux d'enfants clandestins menace la sécurité des Etats-Unis, affirme le gouverneur du Texas

Un enfant mexicain regarde vers les Etats-Unis en Arizona de l'autre côté de la frontière le 1er avril 2014 à Nogales [John Moore / Getty/AFP] Un enfant mexicain regarde vers les Etats-Unis en Arizona de l'autre côté de la frontière le 1er avril 2014 à Nogales [John Moore / Getty/AFP]

La "crise humanitaire" provoquée par l'afflux massif d'enfants sans-papier passés aux Etats-Unis par la frontière mexicaine menace la sécurité intérieure du pays, a affirmé jeudi le gouverneur du Texas Rick Perry.

"C'est une crise humanitaire qui croît chaque jour" et qui représente aussi "une crise pour la sécurité nationale" a affirmé M. Perry lors d'une audition de la commission parlementaire sur la sécurité intérieure qui s'est tenue au Texas près de la frontière mexicaine.

"La bonne décision est de mon point de vue d'expulser immédiatement" ces enfants qui arrivent chaque jour par centaines illégalement aux Etats-Unis, a-t-il ajouté.

Plus de 52.000 mineurs sont arrivés dans le pays depuis le mois d'octobre, parfois même âgés de 3 ou 4 ans. C'est deux fois plus que l'année dernière à la même époque, selon un décompte officiel.

D'après le gouverneur, connu pour ses critiques acerbes de l'administration Obama, "ceux qui pensent que les laisser rester ici est plus humain se trompent. Leur permettre de rester ne fera qu'encourager le prochain groupe à entreprendre ce très dangereux voyage".

"Ceux qui viennent (illégalement) doivent être renvoyés pour faire comprendre que ça ne vaut pas la peine de risquer sa vie", a poursuivi le gouverneur.

M. Perry a agité la menace que ces enfants soient porteurs de maladies contagieuses: "Nous avons été informés d'un cas de grippe H1N1", a-t-il affirmé.

Il a aussi mis en garde contre une infiltration aux Etats-Unis de membres des cartels de la drogue.

"L'afflux rapide (de mineurs non accompagnés de parents) a mis sous pression les moyens des gardes-frontières", a-t-il argumenté, assurant que "la frontière est moins sûre que jamais".

"Nous savons que les cartels de la drogue tirent déjà avantage de cette situation", a-t-il averti.

Il a aussi appelé le gouvernement fédéral à "enfin sécuriser la frontière" en déployant "tous les personnels disponibles" et en faisant usage des "technologies existantes, y compris les drones".

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