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Corée du sud: début de la visite du président chinois Xi Jinping

Le président chinois Xi Jinping et son épouse Peng Liyuan à leur arrivée à Séoul, le 3 juillet 2014 [Ed Jones / AFP] Le président chinois Xi Jinping et son épouse Peng Liyuan à leur arrivée à Séoul, le 3 juillet 2014 [Ed Jones / AFP]

salue est arrivé jeudi à Séoul pour une visite d'Etat de deux jours, dominée par la question du programme nucléaire nord-coréen alors que Pyongyang a enchaîné ces derniers jours menaces, tirs de missiles et de roquettes, et offres de paix.

Pour sa première visite dans la péninsule, Xi a donné la priorité au Sud --une première pour un chef d'Etat chinois depuis presque deux décennies--, ce qui témoigne selon les analystes de l'irritation de Pékin à l'égard de imprévisible régime de Pyongyang.

Dans une apparente réaction de mécontentement à ce voyage, la Corée du Nord a procédé mercredi au tir de deux roquettes à courte portée depuis sa côte orientale. Il avait déjà procédé les jours précédents à plusieurs salves de tirs de missiles vers la mer du Japon --des démonstrations de force condamnées avec vigueur par Tokyo et Séoul.

Mais Pyongyang, comme à son habitude, souffle le chaud et le froid: il avait ainsi adopté lundi un ton plus conciliant en proposant à Séoul de cesser les provocations verbales et les tirs --une offre jugée non sincère par Séoul.

Après une cérémonie d'accueil jeudi, M. Xi sera reçu par son homologue Mme Park Geun-Hye, et il aborderont dans leurs entretiens la question du programme nucléaire nord-coréen, selon les services de la présidence sud-coréenne.

La Chine a beau être le principal allié de Pyongyang, Xi Jinping n'a pas rencontré le leader nord-coréen Kim Jong-Un depuis que ce dernier a succédé à son père Kim Jong-Il, décédé en décembre 2011.

Le président chinois Xi Jinping (c) salue à son arrivée à l'aéroport de Séoul, le 3 juillet 2014 [Ed Jones / AFP]
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Le président chinois Xi Jinping (c) salue à son arrivée à l'aéroport de Séoul, le 3 juillet 2014

Et les relations entre Pékin et la Corée du nord se sont tendues fin 2012 et début 2013, après des tirs de fusée et un essai nucléaire réalisés par Pyongyang malgré les appels au calme de son puissant voisin.

A contrario, la présidente sud-coréenne avait été, elle, reçue en grande pompe par Xi à Pékin il y a un an, quelques mois seulement après l'entrée en fonctions du président chinois.

Une déclaration conjointe est attendue à la suite de la rencontre des deux chefs d'Etats --mais de l'avis des experts, Pékin devrait se montrer réticent à durcir la rhétorique à l'encontre du régime de Kim Jong-Un, hanté par l'idée d'un effondrement économique du pays.

"Xi restera probablement sur sa ligne générale d'encourager la dénucléarisation de la péninsule plutôt que de blâmer le Nord directement", a estimé Kim Joon-Hyung, professeur de Handong Global University.

La décision du voyage de Xi vers Séoul se fonde aussi sur des raisons économiques, la Corée du Sud étant le quatrième partenaire commercial de la Chine (cinquième si l'on inclut dans le classement l'Union européenne).

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