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Seif al-Islam comparaît à son procès par vidéoconférence

Seif al-Islam, l'un des fils de l'ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, comparaît le 27 avril 2014 par vidéoconférence devant la cour pénale de Tripoli  [Mahmud Turkia / AFP] Seif al-Islam, l'un des fils de l'ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, comparaît le 27 avril 2014 par vidéoconférence devant la cour pénale de Tripoli [Mahmud Turkia / AFP]

Seif al-Islam, l'un des fils de l'ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a comparu dimanche par vidéoconférence devant la cour pénale de Tripoli qui doit le juger avec 36 autres proches de son père pour leur rôle dans la répression meurtrière de la révolte de 2011.

En tenue bleue de prisonnier, Seif al-Islam était interrogé depuis le tribunal de Zenten (ouest) où il est détenu depuis son arrestation par des rebelles en novembre 2011, peu après la chute du régime Kadhafi.

Les autorités judiciaires estiment que les conditions de sécurité ne permettent pas son transfert dans la capitale libyenne.

Alors que le juge lui demandait s'il avait un avocat ou s'il voulait choisir un, Seif al-Islam a répété: "Dieu est mon avocat".

La cour a fixé la prochaine audience au 11 mai, en décidant qu'un avocat serait commis d'office pour Seif al-Islam.

Sur les 37 accusés, seuls 22 se sont présentés devant la cour de Tripoli, dont l'ex-chef des renseignements de Mouammar Kadhafi, Abdallah al-Senoussi, et son dernier Premier ministre, Baghdadi al-Mahmoudi.

D'ex-kadhafistes à leur procès devant la cour pénale de Tripoli, dont l'ex-chef des renseignements de Mouammar Kadhafi, Abdallah al-Senoussi, le 27 avril 2014 [Mahmud Turkia / AFP]
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D'ex-kadhafistes à leur procès devant la cour pénale de Tripoli, dont l'ex-chef des renseignements de Mouammar Kadhafi, Abdallah al-Senoussi, le 27 avril 2014

Huit autres accusés, dont Mansour Daw, ex-chef de la sécurité intérieure sous le régime Kadhafi, ont comparu par vidéoconférence depuis la ville de Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli, où ils sont détenus.

Plus d'une dizaine de chefs d'accusations ont été retenus contre les accusés, inculpés en octobre notamment pour assassinats, pillages et sabotages, actes portant atteinte à l'union nationale, complicité dans l'incitation au viol et recrutement de mercenaires africains pour mater la rébellion.

 

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