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La question du réacteur à eau lourde d'Arak "pratiquement réglée"

Le réacteur à eau lourde d'Arak, en Iran, le 26 août 2006 [ / Fars News/AFP/Archives] Le réacteur à eau lourde d'Arak, en Iran, le 26 août 2006 [ / Fars News/AFP/Archives]

La question du réacteur à eau lourde d'Arak, un des points d'achoppement dans les négociation nucléaires entre l'Iran et les grandes puissances, est "pratiquement réglée", a déclaré samedi le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique.

Le réacteur d'Arak, situé à 240 km au sud-ouest de Téhéran, pourrait en théorie fournir à l'Iran du plutonium susceptible d'offrir une alternative pour la fabrication d'une bombe atomique. Téhéran affirme que ce réacteur de 40 mégawatts, dont la construction est surveillée par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), n'a qu'un but de recherche, notamment médicale.

"L'Iran a fait une proposition au groupe 5+1 pour modifier la conception du cœur des installations d'Arak et ces pays l'ont acceptée. Cette question est pratiquement réglée", a déclaré Ali Akbar Salehi, le chef de l'OIEA à la chaîne de télévision en arabe Al-Alam sans donner plus de détails.

Les Etats-Unis ont proposé de transformer le réacteur à eau lourde en réacteur à eau légère, ce que l'Iran a refusé. En revanche, Téhéran a proposé de modifier la conception du réacteur pour limiter le plutonium qui sera produit.

L'Iran et les pays du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), qui ont conclu en novembre dernier un accord intérimaire, mènent actuellement des négociations pour aboutir à un accord définitif afin de régler la crise du nucléaire iranien.

Dans le cadre de l'accord intérimaire de Genève conclu avec le groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni et Allemagne), entré en application le 20 janvier, l'Iran a accepté de limiter ses activités pour la construction du réacteur d'Arak.

Il s'est engagé à ne pas construire d'usine de retraitement, nécessaire pour purifier le plutonium en vue de l'utilisation militaire redoutée par les grandes puissances et Israël, malgré les démentis de Téhéran.

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