En direct
A suivre

Irak: attaque contre des bâtiments officiels, 19 morts

Un policier sur le site d'une double attaque suicide à Ramadi, le 16 avril 2014 [Azhar Shallal / AFP] Un policier sur le site d'une double attaque suicide à Ramadi, le 16 avril 2014 [Azhar Shallal / AFP]

Une série d'attaques à travers l'Irak, dont un double attentat suicide contre un complexe de bâtiments officiels à Ramadi, ont fait 19 morts mercredi, à deux semaines des élections législatives.

A Ramadi, à 100 km à l'ouest de Bagdad, un kamikaze a fait exploser sa ceinture à chacune des deux entrées du complexe, qui abrite le bureau du gouverneur, un bâtiment du conseil provincial et un quartier général de l'armée, selon un colonel de la police et un capitaine de l'armée.

Les explosions ont tué trois soldats, un policier et un civil, et fait 12 blessés, selon ces officiers et un médecin.

Les forces de sécurité tentent de reprendre le contrôle de la province d'Al-Anbar, où des insurgés se sont emparés début janvier de quartiers du chef-lieu Ramadi et de la totalité de Falloujah, à 60 km à l'ouest de la capitale.

A Bagdad, une voiture piégée a fait au moins quatre morts et 11 blessés dans le quartier de Sadr City, une autre a fait au moins trois morts et neuf blessés à Mashtal, et des hommes armés ont abattu un homme près de chez lui dans le secteur de Chaab, selon des sources médicales et de la Sécurité.

Plus au nord, une attaque au mortier a visé mercredi une base militaire à Saba al-Bour, faisant deux morts et neuf blessés parmi les soldats, tandis que l'explosion d'une bombe sur un marché de la ville faisait un mort et cinq blessés, selon des responsables.

Toujours au nord de la capitale, deux combattants de la milice des Sahwa (anti-Qaïda) ont été abattus à Tikrit tandis qu'un policier de la route a été tué par balles à Mossoul.

Depuis le début de l'année, plus de 2.600 personnes ont péri dans des violences en Irak, dont quelque 390 en avril, selon un bilan compilé par l'AFP à partir de sources médicales et au sein des services de sécurité.

Les violences, alimentées par le conflit en Syrie voisine et par le sentiment de discrimination de la minorité sunnite en Irak, représentent un défi majeur pour les forces de sécurité qui préparent le scrutin du 30 avril.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités