En direct
A suivre

Japon: moins de 60.000 yakuzas, une première

Un yakuza "à la retraite" à Tokyo [Frank Zeller / AFP/Archives] Un yakuza "à la retraite" à Tokyo [Frank Zeller / AFP/Archives]

Pour la première fois, le nombre de personnes recensées par les forces de l'ordre comme membres de gangs de yakuzas (mafieux) est passé sous le seuil des 60.000 individus, a annoncé jeudi la police japonaise.

Alors qu'ils étaient encore 63.200 en 2012, les yakuzas n'étaient plus que 58.600 fin 2013, selon un rapport.

Comme la mafia italienne ou les triades chinoises, les yakuzas sont actifs dans un large éventail d'activités lucratives allant du jeu au trafic de drogue et à la prostitution, en passant par l'usure et le racket. Ils disposent aussi d'intérêts dans la finance et l'immobilier.

Récemment, ces groupes criminels ont fait beaucoup parler d'eux, y compris à l'étranger, en raison de prêts dont ils auraient bénéficié de la part de sociétés de crédit affiliées à de grands groupes bancaires.

Officiellement, les organisations de yakuzas ne sont pas en elles-mêmes illégales et leurs activités ont longtemps été tolérées par les autorités, mais l'arsenal législatif antimafia s'est renforcé ces dernières années et les syndicats du crime sont davantage inquiétés par la police.

Cette dernière estime que le clan Yamaguchi, l'un des plus importants connus des autorités, aurait perdu quelque 2.000 membres en un an, ramenant ses effectifs à 25.700 personnes, tandis que le groupe rival Sumiyoshi en aurait vu partir 1.100, ce qui lui en laisserait quand même 9.500.

La baisse du nombre de yakuzas connus pourrait cependant n'être qu'un effet statistique, soulignent certains observateurs, car il est possible qu'existent des organisations encore non répertoriées par les forces de l'ordre.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités