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Colombie: les Farc écartent un cessez-le-feu unilatéral pour les élections de mars

Le chef de la délégation des Farc, Ivan Marquez, à La Havane lors de la reprise des pourparlers de paix avec le gouvernement, le 5 février 2014 [Yamil Lage / AFP/Archives] Le chef de la délégation des Farc, Ivan Marquez, à La Havane lors de la reprise des pourparlers de paix avec le gouvernement, le 5 février 2014 [Yamil Lage / AFP/Archives]

La guérilla colombienne des Farc a écarté vendredi la possibilité d'un cessez-le-feu unilatéral de sa part pour les élections législatives du 9 mars en Colombie, mais s'est déclarée prête à une trêve bilatérale avec le gouvernement.

"Il n'est pas prévu de cessez-le-feu unilatéral. Nous sommes prêts à instituer un cessez-le-feu bilatéral", a déclaré à la presse Andres Paris, un des délégués des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) lors de la reprise à La Havane des pourparlers de paix avec le gouvernement.

Les Farc ont déjà décrété de manière unilatérale deux cessez-le-feu temporaires, le premier au début des conversations de paix à Cuba en novembre 2012 et le second fin 2013 pour les fêtes de fin d'année.

Leurs multiples propositions de cessez-le-feu bilatéral ont été rejetées par le gouvernement colombien.

Le délégué des Farc a estimé que "la vraie menace" contre la campagne électorale était les écoutes illégales que certains secteurs des renseignements militaires ont mené sur des membres de la délégation du gouvernement aux pourparlers, notamment son chef, l'ancien vice-président Humberto de la Calle.

Comme à son habitude, la délégation du gouvernement n'a fait aucune déclaration à son arrivée au Palais des conventions de La Havane où se déroulent les négociations.

Après deux accords partiels sur le développement rural et la participation des Farc à la vie politique, les deux parties négocient le troisième des cinq points de leur ordre du jour, la fin du trafic de drogue.

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