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Manifestation d'employés de maison à Hong Kong

Manifestation dans les rues de Hong Kong pour demander justice au nom d'une employée indonésienne qui aurait été victime de graves maltraitances, le 19 janvier 2014  [Alex Ogle / AFP] Manifestation dans les rues de Hong Kong pour demander justice au nom d'une employée indonésienne qui aurait été victime de graves maltraitances, le 19 janvier 2014 [Alex Ogle / AFP]

Des milliers d'employées de maison ont manifesté dimanche dans les rues de Hong Kong pour demander justice au nom d'une employée indonésienne qui aurait été victime de graves maltraitances de la part de ses employeurs.

Erwiana Sulistyaningsih, 22 ans, arrivée en mai dernier dans l'ancienne colonie britannique, est retournée en Indonésie le 10 janvier, après avoir été apparemment maltraitée et torturée par ses employeurs, une famille hong-kongaise, pendant près de huit mois.

Les manifestants, des employées de maison et des défenseurs des droits de l'Homme, ont remis une pétition au chef de la police du territoire Tsang Wai-hun, réclamant des avancées dans l'enquête sur cette affaire.

"Nous voulons que les enquêteurs accélèrent et nous demandons au gouvernement de Hong Kong de faire cesser les maltraitances sur les employées de maison à Hong Kong", a déclaré à la presse Eni Lestari, présidente de l'Alliance internationale pour les migrants.

La police avait d'abord traité l'affaire comme un délit de faible gravité avant de lancer une enquête criminelle la semaine dernière, après l'indignation des employées et de la presse.

Les enquêteurs vont se rendre en Indonésie pour interroger la victime présumée, hospitalisée à Sragen, sur l'île de Java.

 
 

Les organisateurs estiment à 5.000 le nombre de manifestantes ce dimanche. La police n'a pas donné de chiffre.

Hong Kong, territoire semi-autonome du sud de la Chine, compte quelque 300.000 employées de maison, venues pour la plupart des Philippines ou d'Indonésie.

Elles sont mieux protégées que dans d'autres pays d'Asie du Sud, mais les critiques se multiplient sur le traitement que certaines subissent aux mains de leurs employeurs et sur la passivité des autorités en cas d'abus.

 

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