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Le premier distributeur de bitcoins mis en service

Vancouver, Canada le 29 octobre 2013 : Un utilisateur apprend comment scanner la paume de sa main afin de s'identifier et pour s'assurer qu'il ne retirera pas plus de 1.000 dollars canadiens depuis le premier distributeur automatique de bitcoins mis en service au Waves Coffee House de Vancouver. [David Ryder / Getty images / AFP ] Vancouver, Canada le 29 octobre 2013 : Un utilisateur apprend comment scanner la paume de sa main afin de s'identifier et pour s'assurer qu'il ne retirera pas plus de 1.000 dollars canadiens depuis le premier distributeur automatique de bitcoins mis en service au Waves Coffee House de Vancouver. [David Ryder / Getty images / AFP ]

Le premier distributeur permettant d’acheter et de vendre des bitcoins a été inauguré ce mardi à Vancouver (Canada). Une étape importante vers la reconnaissance de cette monnaie virtuelle inventée en 2008. 

 

À première vue, rien ne le distingue des autres "ATM",  (Automated Teller Machine), ces distributeurs automatiques de billets comme il y en a partout en Amérique du Nord. Fixé au mur d’un café populaire fréquenté en masse par les geeks et entrepreneurs internet de Vancouver (Canada), le premier distributeur de bitcoins a été mis en service mardi.

Fabriqué par la société américaine Robocoin, l’appareil ne rend toutefois pas les mêmes services qu'un distributeur "classique"’. En effet, il permet surtout de changer des bitcoins, cette monnaie virtuelle utilisée sur Internet et inventée en 2008 par un informaticien anonyme connu sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, par des billets.

 

Mode d’emploi

Pour se servir de l’appareil, les utilisateurs disposent d'un code similaire à celui d'un compte bancaire habituel leur permettant d’accéder à leur compte en banque virtuel.

Ils peuvent ainsi retirer en monnaie locale, et sur la base d’un taux de change qui se situe actuellement à un bitcoin pour 200 dollars canadiens, l’équivalent en billets en utilisant leurs bicoins, ou même déposer de l’argent qui sera converti en bitcoins.

Le transfert d'argent se fait par Virtex , le système de transactions monétaires utilisé sur ​​Internet. Avec ce système, les usagers peuvent aussi utiliser leurs bitcoins avec un smartphone, comme ils le font habituellement avec une carte bancaire ou acheter en ligne.

Mitchel Demeter, un entrepreneur local à l’initiative de la mise en service de la machine, en est convaincu : "la monnaie de l’Internet est aussi réelle que n’importe quelle autre" a-t-il déclaré à l’AFP.

 

Une monnaie en quête de reconnaissance

Connue pour être une monnaie volatile, le bitcoin n’est réglementé à l’heure actuelle par aucun gouvernement et a acquis une certaine notoriété dans les milieux mafieux pour être souvent utilisé dans le trafic de drogue.

Cette année, l'Allemagne est devenue le premier pays au monde à déclarer le bitcoin comme "monnaie privée", un statut particulier qui permet à cet état de taxer les transactions effectuées avec devise.

À Vancouver, les bitcoins sont déjà acceptés par une quinzaine d’entreprises. Même chose à Berlin ou San Francisco. La société internet Wordpress les accepte également.

 

Révolutionner les transferts d’argent

L'un des premiers utilisateurs du distributeur, un étudiant en commerce à l'Université Simon Fraser du nom de Mike Yeung, où il a aidé à créer le club universitaire bitcoin, croit beaucoup en "la valeur et l’efficacité" de la monnaie virtuelle.

Là où Skype a révolutionné les communications en permettant aux internautes de communiquer de façon plus économique sur Internet, il prédit qu’à l’avenir, le bitcoin sera utilisé partout dans le monde pour transférer à moindre frais de l’argent.

"Ce distributeur est un pas en avant" conclut-il. 

 

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