Pour échapper à une taxe sur les plus-values immobilières, de nombreux couples chinois choisissent de se séparer. Selon les chiffres officiels de Pékin, le taux de divorce a bondi de 41% sur les neuf premiers mois de 2013.
Les principales métropoles chinoises ont connu cette année une envolée des divorces. A Pékin, près de 40.000 couples ont rompu leur contrat de mariage depuis le début de l’année, soit une hausse de 41% par rapport à l'an dernier, selon les statistiques officielles citées par le Quotidien de la jeunesse.
Tout est parti de l'adoption par le gouvernement central, au mois de mars, d'une loi instituant une taxe de 20% sur les plus-values à la vente d'une résidence secondaire. Cette nouvelle tentative a pour objectif de refroidir le marché immobilier en limitant la spéculation, alors que la flambée des prix est devenue l'une des principales préoccupations de la classe moyenne.
Or, une faille législative permet, dans certains cas, aux couples possédant deux biens immobiliers de divorcer, de se partager les deux propriétés et d'en revendre au moins une sans payer d'impôt. Alors de nombreux malins n'ont pas hésité à franchir le pas quitte à ... se remarier après. Résultat : des dizaines de milliers d'euros économisés.
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