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Liban : des explosions font plusieurs morts à Tripoli

Des carcasses de véhicules brûlés sont photographiées le 27 juin 2013 à Tripoli [Mahmud Turkia / AFP/Archives] Des carcasses de véhicules brûlés sont photographiées le 27 juin 2013 à Tripoli [Mahmud Turkia / AFP/Archives]

Aux moins deux personnes ont été tuées dans deux explosions qui ont secoué vendredi Tripoli, la grande ville sunnite du nord du Liban, une semaine après un attentat sanglant dans la banlieue chiite de Beyrouth, selon l'agence nationale.

La Croix Rouge a indiqué que plus de 20 personnes avaient été tuées ou blessées.

La première explosion s'est produite dans le centre, près de la maison du Premier ministre sortant, Najib Mikati, qui ne se trouvait pas dans la ville, selon les services de M. Mikati.

La deuxième a eu lieu près du port de cette grande ville à majorité sunnite, non loin du domicile de l'ancien chef de la police Achraf Rifi, selon une source de sécurité.

Ces déflagrations ont également eu lieu à proximité de deux mosquées, le jour de la prière pour les musulmans. Les télévisions ont montré une immense fumée noire s'elevant dans le ciel.

La capitale du Liban-nord est régulièrement le théâtre d'affrontements entre les sunnites, qui soutiennent en majorité la rébellion syrienne et les alaouites, plutôt favorables au régime de Bachar al-Assad.

Ces explosions surviennent une semaine après un attentat à la voiture piègée qui a fait 27 mort à Roueiss, dans la banlieue chiite de Beyrouth, un fief du Hezbollah, puissant mouvement chiite libanais combattant aux côtés de Damas.

Le chef de l'armée libanaise, le général Jean Kahwaji, avait affirmé mercredi que ses troupes étaient engagées dans une "guerre totale" contre le terrorisme qui tente, selon lui, de "provoquer une dissension confessionnelle" dans le pays.

"J'annonce aujourd'hui que l'armée est engagée dans une guerre totale contre le terrorisme. Elle poursuit depuis des mois une cellule terroriste qui prépare des voitures piégées et les envoie dans des quartiers résidentiels. Celle qui explosé à Roueiss était l'une d'elle", a déclaré M. Kahwaji.

Pour lui, "la gravité, selon nos renseignements, réside dans le fait que cette cellule ne vise pas une région ou une communauté particulière mais elle cherche à provoquer une dissension confessionnelle en visant des régions différentes tant du point de vue confessionnel que politique".

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