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Attentat de Boston : de l'ADN féminin prélevé sur l'une des bombes

La police scientifique sur les lieux de l'attentat. [DARREN MCCOLLESTER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Alors que l'enquête du FBI se poursuit, le Wall Street Journal révèle lundi que de l'ADN féminin a été retrouvé sur au moins l'une des deux bombes. La femme de Tamerlan Tsarnaev serait suspectée, selon le journal.

Le Wall Street Journal rapportait lundi que les enquêteurs ont trouvé de l'ADN féminin sur l'une des bombes de l'attentat de Boston, qui a fait 3 morts et plus de 260 blessés le 15 avril.

La femme qui pourrait avoir laissé son ADN n'a pas été retrouvée mais selon le journal, le FBI s'intéresse à Katherine Russel, la veuve de Tamerlan Tsarnaev tué le 19 avril lors d'une course-poursuite avec la police. Selon le WSJ, les enquêteurs auraient interrogé la jeune femme de 24 ans à plusieurs reprises à North Kingstwon (Rhode Island) au domicile de ses parents, où elle s'est réfugiée. Les enquêteurs auraient prélevé des échantillons de son ADN afin de de le comparer avec celui retrouvé sur la bombe.

(Fragment de bombe découvert sur les lieux de l'attentat. FBI/AFP)

 

Katherine Russel avait épousé Tamerlan Tsarnaev en 2010. Elle vivait avec lui et leur fille à Cambridge dans le Massachusetts. Les policiers avaient retrouvé à leur domicile des éléments ayant pu servir à l'élaboration d'une bombe, indique le site de Metro.

Selon plusieurs médias américains, la personnalité de la jeune femme est assez trouble pour susciter l'intérêt des enquêteurs. Des camarades de classe auraient utilisé les termes de "lavage de cerveau" et "d'endoctrinement" tandis que selon CNN la jeune femme s'était convertie à l'islam puis aurait abandonné ses études à l'université de Boston, rapporte Metro.

Les agents du FBI s'intéressent à une demi-douzaine de personnes, dont Katherine Russel, pour déterminer si les frères Tsarnaev ont bénéficié d'aide dans la préparation des attentats et des jours qui ont suivi. Dimanche, le chef de la commission du renseignement de la Chambre des représentants Mike Rogers avait déjà évoqué l'implication possible "d'autres personnes d'intérêt" dans le double-attentat.

Le FBI n'a pas souhaité commenter l'affaire de l'ADN appelant les médias à la prudence. Les autorités américaines ont évoqué plusieurs raisons qui pourraient expliquer la présence d'ADN féminin sur l'une des bombes. Il pourrait ainsi provenir d'une employée de magasin qui a vendu aux frères Tsarnaev du matériel de fabrication des bombes ou d'un cheveu isolé qui s'est retrouvé dessus par hasard. 

 

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