La police de Nouvelle-Guinée n'a rien pu faire contre ce meurtre barbare. Accusées de sorcellerie, deux femmes habitants l'île de Bougainville (Papouasie - Nouvelle Guinée) ont été torturées trois jours durant avant d'avoir la tête tranchée par la foule (page 1/2).
Le phénomène devient un véritable fléau en Papouasie - Nouvelle Guinée où les croyances et superstitions liées à la sorcellerie demeurent particulièrement vivaces. Dernier drame en date, la mise à mort de deux femmes, enlevées, torturées et décapitées après la mort d'un instituteur du village de Lopele, dans le district de Bana.
Heman Birengka, responsable de la police du secteur, raconte dans une interview au Post Courrier, le journal local, qu'il a bien tenté d'intervenir avec ses hommes mais qu'il est demeuré impuissant face à la rage meurtrière de la foule. La mise à mort s'est déroulée le jeudi 4 avril, au terme de deux journées de cauchemar pour les deux victimes.
Celles-ci auraient en effet été enlevées dès mardi dans leur village de Tandorima par des nervis persuadés de leur responsabilité dans le décès de l'instituteur. Enlevées, elles auraient alors été conduites à Lope, tandis que plusieurs maisons de leur village étaient brûlées par la foule. Pour éviter des représailles, la plupart des membres des familles des captives ont par ailleurs évacué le secteur.
Après deux jours de torture, et malgré les tentatives de médiation des policiers, aucune mesure de clémence n'a pu être obtenue. Les deux femmes ont été décapitées à l'aide de couteaux et de hâches sous les yeux des policiers impuissants. Cet épisode ne fait hélas que succèder à plusieurs meurtres barbares commis récemment. Déjà, en février dernier (...).