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Le Nigeria annonce la mort d'un chef de Boko Haram

Un soldat assis derrière des sacs de sable près d'un véhicule de police à Maiduguri, dans le nord-est du Nigéria [Pius Utomi Ekpei / AFP] Un soldat assis derrière des sacs de sable près d'un véhicule de police à Maiduguri, dans le nord-est du Nigéria [Pius Utomi Ekpei / AFP]

L'armée nigériane a annoncé mardi avoir tué un commandant présumé du groupe islamiste Boko Haram et trois de ses lieutenants au cours d'un affrontement armé dans la ville de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria.

"Le commandant (de Boko Haram) et ses trois lieutenants ont été tués dans un échange de tirs", a déclaré dans un communiqué de presse le porte-parole de la Joint Task Force (JTF - force conjointe armée police), le lieutenant Colonel Sagir Musa.

Selon lui, ces affrontements ont eu lieu lundi à Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, qui est le quartier-général de Boko Haram.

La JTF a mené des opérations de recherche du commandant et de ses hommes dans Maiduguri à la suite de récentes attaques lancées par le groupe islamiste contre des patrouilles militaires.

La JTF a récupéré des armes et des munitions, a-t-il poursuivi, ajoutant qu'aucun militaire ni civil n'a été blessé au cours des affrontements.

Un engin explosif lancé contre un véhicule militaire avait tué mercredi deux civils dans la ville. Le lendemain, une attaque suicide contre un véhicule militaire avait entrainé la mort d'un autre civil, et blessé six militaires, selon l'armée.

Mais des habitants ont ensuite affirmé que le civil avait été tué par des militaires qui, en ripostant, avaient tiré un peu partout.

Les attaques de Boko Haram dans le centre et le nord du Nigeria, et leur répression par l'armée, ont fait au moins 3.000 tués depuis 2009.

Les ravisseurs de la famille de sept Français enlevés au Cameroun le 19 février se sont réclamés de Boko Haram, dans une vidéo postée lundi sur YouTube.

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