Pour son baptême du feu aux Nations unies, François Hollande fait face à un programme chargé.
Son marathon diplomatique de 48h démarrait, lundi soir, par un dîner de travail à la résidence du secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon. Il doit se poursuivre ce mardi avec son premier discours, d’une quinzaine de minutes, à la tribune de l’Assemblée générale de l’Onu. Rejoint par sa compagne, Valérie Trierweiler, le président français accueillera ensuite des représentants de la communauté française de New York dans une salle de spectacle de Broadway, la Roseland Ballroom. Ils se rendront ensuite à Ground Zero pour y déposer une gerbe de fleurs.
Syrie et Mali au cœur des débats
François Hollande devait aussi profiter de sa présence au siège de l’Onu pour multiplier les entretiens avec les chefs d’Etat et de gouvernement impliqués dans les crises en Syrie et au Mali. Des rencontres étaient ainsi prévues ce matin avec le roi Abdallah II de Jordanie, le président nigérian Goodluck Jonathan, l’Egyptien Mohamed Morsi ou encore le président sud-africain Jacob Zuma. Et avant de reprendre l’avion pour Paris, le président français devait encore participer demain à une conférence internationale sur le Sahel, réunie par Ban Ki-moon en marge des travaux de l’Assemblée générale.
L’attention des médias français pourrait toutefois porter sur la présence, mercredi, de Ségolène Royal à New York, où elle doit participer à une réunion de l’Internationale socialiste. «François sait que je suis sur place. On s’appellera sans doute», a déclaré cette dernière.